Nico Hülkenberg a débuté la seconde séances d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne littéralement moins d’une journée après avoir appris qu’il avait une chance de courir ce week-end. Avec le test positif au Covid-19 de Sergio Pérez hier après-midi, il revient sur 24 heures de folie qui l’ont conduit à reprendre le volant d’une F1.
"Les 24 dernières heures ont été un peu spéciales et folles" a déclaré Hülkenberg. "Hier après-midi, j’ai eu l’appel et j’ai pris l’avion pour venir ici, j’ai fait mon baquet à deux heures du matin et je suis allé dans le simulateur ce matin à 8 heures pour travailler une heure sur la piste."
Une séance à l’usine qui a dû être écourtée pour qu’il puisse avoir son autorisation d’accéder au paddock via un test du Covid-19 : "Je me suis rapidement habitué. Il s’agissait juste de m’adapter au volant et à certaines fonctions. Nous avions peu de temps car je devais aussi être testé."
"C’était une courte nuit mais elle valait le coup. C’est un bel effort de la part de l’équipe, je veux remercier les personnes travaillant de nuit qui ont fait un travail incroyable pour que je sois assez à l’aise dans la voiture. Je veux aussi remercier la FIA pour avoir répondu si vite pour la Superlicence. C’était très spécial."
Bien qu’il soit resté en bonne forme, il avoue manquer d’entraînement pour les contraintes spécifiques de la F1, mais se veut encouragé par cette première journée : "Nous avons bouclé le programme, fait beaucoup de tours et je le ressens. J’ai vraiment été jeté dans le grand bain."
"Mon corps le ressentira demain et le jour suivant. C’est un gros défi mais ça ne me fait pas peur. Il est difficile de s’entraîner aux forces G car c’est unique et spécial. Même si je suis en bonne forme, le circuit est l’un des plus rapides. Et il fait 35 degrés, j’ai aussi choisi la journée la plus chaude au Royaume-Uni. Mais j’ai tiré le maximum [de la journée]."