Il est trop tôt pour être totalement confiant quant au fait que le GP du Canada prévu en juin aura lieu comme prévu.
C’est l’aveu du promoteur de la course montréalaise, François Dumontier, après que des responsables du gouvernement local aient fait des déclarations alarmantes sur les événements majeurs de la ville.
Jeudi, la maire de Montréal, Valérie Plante, a déclaré qu’elle n’exclurait pas un report de la course de F1.Et la directrice de la santé publique de Montréal, Mylène Drouin, a admis qu’il est "est peu susceptible de considérer, à ce stade, un lieu bondé de festivités".
Le promoteur de la course de F1 affiche cependant un visage optimiste, déclarant au journal québécois La Presse que la situation avec le calendrier 2021 est actuellement "de bon augure, malgré le report de la première course" à Melbourne.
"Quand on regarde la situation dans les pays concernés, avec la vaccination qui progresse bien, on commence vraiment à voir le bout du tunnel. Le tunnel peut être encore long, mais c’est tout de même encourageant et rassurant," dit-il.
"Nous sommes en constante communication avec les deux gouvernements (Québec et Canada). On suit la situation de très près avec les autres organisations sportives. On va dans la bonne direction, avec l’augmentation de la vaccination, du nombre de vaccins disponibles."
"De nombreux scénarios restent possibles et il est encore trop tôt pour prendre une décision. Il pourrait être encore un peu tôt en juin, mais on a encore quelques semaines devant nous et on se doit de commencer à organiser certaines choses de façon à ne pas être pris au dépourvu si on a le feu vert."
Quant à l’idée du report évoqué par les autorités de la ville, "on ne peut écarter aucun scénario pour l’instant, mais nous nous concentrons actuellement sur le mois de juin, c’est le scénario numéro 1. Le Conseil mondial de la FIA a d’ailleurs approuvé la semaine dernière un calendrier révisé et le Grand Prix du Canada est toujours prévu le 13 juin."
A l’heure actuelle, le Canada impose une quarantaine à la traversée de sa frontière, alors que le week-end précédent, les équipes de F1 seront en Azerbaïdjan.
"Techniquement, la bulle entourant les équipes va être en place des jours avec le déplacement à Bakou, mais c’est très difficile d’évaluer tout ça. Le Grand Prix, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, c’est tout de même une grosse organisation. Nous devons réfléchir à toutes les implications d’un tel évènement dans la situation actuelle, mais la priorité absolue reste la sécurité des travailleurs, des spectateurs potentiels, des équipes."