Mercedes avait été la seule équipe à s’opposer à l’introduction de courses qualificatives en F1, avec grille inversée, lorsque l’idée avait été soumise il y a quelques mois par Ross Brawn, le manager des sports mécaniques pour Liberty Media. Il faut dire que l’équipe allemande serait la grande perdante d’un telle système, puisque Lewis Hamilton et Valtteri Bottas auraient à partir en dernière ligne à chaque course qualificative.
George Russell, dans une Williams, partirait lui aux avant-postes. Mais en tant que pilote Mercedes, il avait exprimé son scepticisme sur le projet de la F1.
Maintenant que l’idée a été relancée par le sport, George Russell confie avoir quelque peu changé d’avis sur la question… parce qu’il aurait selon lui, mal compris l’idée initiale de la F1 : il s’agirait de courses qualificatives et non de courses où il s’agirait d’inscrire des points au championnat.
« J’ai une opinion toujours très mitigée, à 50/50. Je sais qu’ils veulent le faire, je ne sais pas dans quel contexte, si ce serait une course de qualification ou une vraie course. »
« Mon opinion serait légèrement différente pour une course qualificative, plutôt que dans le cas d’une course où des points seraient en jeu. Je pense que c’était le projet du départ. »
George Russell serait notamment très curieux de voir le spectacle d’une telle grille inversée en milieu de peloton... et estime qu’il pourrait en apprendre sur son propre talent de pilotage.
« Je pense toujours que Mercedes gagnerait ! Ce serait vraiment intéressant en milieu de grille parce que le rythme entre toutes ces voitures est si proche, séparées par un dixième ou deux. »
« Vous trouveriez soudain les gars qui sont un peu en retrait, sur le plan du rythme, se retrouver vraiment dans les points parce que les voitures derrière ne sont pas assez rapides pour dépasser, même si elles sont plus rapides. »
« Je suis heureux d’essayer des choses, il faut essayer des choses et on vit, on apprend, on essaie des choses. Ça pourrait être excitant, ça pourrait être une petite blague. Mais peut-être qu’on peut essayer une fois. »