Gabriel Bortoleto a pris la défense de Fernando Alonso, alors qu’on l’interrogeait sur le fait que le pilote espagnol aurait peut-être choisi les mauvaises équipes au cours de sa longue carrière dans le championnat.
Bortoleto, qui est sous la gestion d’Alonso, a soutenu l’idée que le pilote de 44 ans devrait avoir plus de titres mondiaux à son actif, et déplore que le pilote Aston Martin F1 n’ait pas réussi à être au sommet plus qu’il ne l’a été dans sa carrière.
"Absolument, oui. Je pense que c’est l’un des plus grands de tous les temps, à mon avis" a expliqué Bortoleto. "Malheureusement, c’est comme ça que fonctionne la Formule 1. Il faut être au bon endroit, au bon moment. Je pense qu’il y a beaucoup de pilotes talentueux qui n’ont pas pu devenir champions du monde."
"Certains pilotes qui ont été champions du monde, je ne dis pas qu’ils ne le méritent pas. Tous le méritent, car si vous êtes champion du monde de Formule 1, c’est que vous êtes un très bon pilote."
"Mais, vous savez, ce n’est pas une comparaison très juste. Et je pense que Fernando méritait beaucoup plus de titres, vu la façon dont il pilotait. Et il a souvent été tout près d’y parvenir. Toujours à la dernière course, ici ou là."
Alonso a fait ses débuts en F1 en 2001 avec Minardi, et a depuis couru pour Renault, McLaren, Ferrari, Alpine et Aston Martin. Plusieurs de ces choix ont été critiqués par des observateurs du paddock, au fil des ans.
Malgré ces transferts discutables, comme son retour chez Renault en 2008 ou l’arrivée chez McLaren en 2015, son protégé le défend : "Ce n’est pas une compétence. Ce n’est pas une compétence ! On peut s’y attendre, y réfléchir, faire des prédictions."
"Mais on ne peut jamais savoir. Peut-être qu’on se trompe, vous savez ? N’était-ce pas Mercedes qui a gagné huit années de suite ? Et puis, quand les nouvelles réglementations sont arrivées, ils se sont retrouvés avec une voiture complètement ratée. Alors, comment pouvez-vous choisir ? Vous ne pouvez pas choisir."
"Vous pouvez seulement espérer qu’une bonne équipe fasse bien les choses ou non. Je pense qu’il a choisi de très bonnes équipes. Il n’est jamais allé dans une équipe complètement à la dérive. Il a toujours été dans le top 3 ou top 4. C’est juste qu’il n’a pas eu la chance dont il avait besoin. C’est mon avis."