Le Grand Prix du Brésil compte bien maintenir son épreuve en 2021, malgré l’épidémie de Covid-19 qui touche toujours de manière très dure le pays.
La Formule 1, qui est engagée par contrat avec Interlagos, ne peut annuler l’épreuve de sa propre initiative sans perdre des dizaines de millions de dollars. Tout laisse donc à croire que cette course aura bien lieu et que les équipes et les pilotes devront plus que jamais respecter les bulles dans le pays.
On a également appris ces dernières heures que non seulement Sao Paulo comptait tenir son épreuve, mais elle se fera avec 100% du public. Par contre, les organisateurs souhaitent repousser l’épreuve à sa date initiale, le 14 novembre, au lieu du 7, suite à l’annulation du Grand Prix d’Australie.
La requête a été faite par le gouverneur afin que la date coïncide de nouveau avec le week-end de fête de la République qui se prolonge jusqu’au 15 novembre, avec un lundi férié.
"Si cette demande est acceptée, pour nous, l’afflux de revenus dans la ville et dans l’État augmentera beaucoup," explique le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria.
"Nous pourrions avoir une augmentation de 25% des revenus de la Formule 1 à Sao Paulo. Nous maintenant plus que jamais notre présence cette année."
Voilà une demande qui s’inscrit dans le casse-tête de la FOM pour organiser la fin de saison car le Mexique mais aussi la Turquie sont sur la liste rouge (quarantaine obligatoire au retour) de la Grande-Bretagne. Le Japon reste toujours incertain mais les choses pourraient s’éclaircir de ce côté après l’expérience réussie des JO.
La présence du Japon est d’ailleurs cruciale pour la Turquie : se diriger directement vers le Japon évite d’avoir à faire un retour en Europe ou à se mettre en quarantaine dans des hôtels au Royaume-Uni.
Des discussions ont toujours lieu pour un deuxième événement potentiel aux États-Unis, sur le Circuit of The Americas, bien que la situation à Austin se soit détériorée. Plusieurs événements culturels à Austin ont été reportés ces derniers jours en raison d’une augmentation des cas qui a mis à rude épreuve les ressources médicales : hier, il ne restait qu’un seul lit disponible en réanimation...