Au prix de performances jugées satisfaisantes voire réjouissantes, Alexander Albon a convaincu l’état-major de Red Bull de le conserver pour l’an prochain. Le Thaïlandais a ainsi réussi dans sa mission, celle de prouver qu’il pouvait apporter plus que Pierre Gasly ou Daniil Kvyat dans ce baquet Red Bull en 2020.
Aujourd’hui, à Interlagos, Alexander Albon – qui devait initialement courir en Formule E en 2019 – confie qu’il n’en revient toujours pas du chemin parcouru…
« C’est vraiment fou… Je le dis souvent, mais je le pense vraiment quand je le dis. »
« Obtenir cet appel téléphonique, après la Hongrie [pour passer de Toro Rosso à Red Bull], ouvrait une perspective intimidante, vraiment, mais j’ai senti que je pouvais faire quelque chose. »
« Pour être honnête, je suis assez heureux des courses que j’ai disputées. Bien sûr, cet appel final, pour me dire que je resterai dans l’équipe l’an prochain, c’était vraiment bien, vraiment bon. »
« Je ne savais pas quand la décision serait prise. Je pensais juste aux courses que j’avais à disputer, pour m’assurer d’être heureux de ma progression. Le plus important, c’était de montrer que je progressais. »
Alexander Albon se remet dans son état d’esprit de l’hiver 2018, un horizon qui semble désormais bien lointain.
« Je me disais : qu’est-ce que je vais faire, comment vais-je performer face à ces gros bras ? Et je suis passé par le même genre de processus avant même le début de la saison. »
« Mais après les essais de pré-saison, je me suis déjà senti bien plus à l’aise ; et je me suis senti beaucoup plus à l’aise une seconde fois après Spa, disons. »
« Vous pensez toujours beaucoup à ce genre de choses, vous les ressassez, mais une fois que vous êtes dans la voiture, que vous êtes casqué, c’est parti, vous vous concentrez sur votre pilotage, et tous ces facteurs extérieurs disparaissent. »