Mario Isola réfute l’idée que les pneus aient été responsables du manque de spectacle lors des courses les plus mauvaises de la saison, et notamment en France. Il rappelle que le spectacle peut varier selon des facteurs bien plus difficiles à percevoir.
"En Autriche, la première course de F3 était ennuyeuse et la deuxième étai incroyable" explique Isola. "Avec les mêmes pneus, sur la même piste, et les mêmes pilotes dans les mêmes voitures."
Selon lui, c’est la même chose que pour tous les sports : "Parfois, il faut accepter que l’on ait des courses pénibles, mais devoir l’accepter ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler pour trouver des solutions et avoir des courses plus excitantes."
Et de prendre exemple sur les Grands Prix de France et d’Autriche, où les pneus étaient les mêmes, et où le spectacle produit, pourtant à une semaine d’intervalle, n’a rien eu à voir : "Nous avions les mêmes pneus au Paul Ricard et à Spielberg, avec un résultat complètement différent."
"Ce que ça nous dit, c’est que nous devons travailler ensemble avec tous les actionnaires pur comprendre ce qui est le bon ensemble. Ce n’est pas qu’une question de pneus."
Il justifie d’ailleurs son avis par les décisions passées : "En 2017, tout le monde disait ’vous avez été trop conservateurs, les courses sont pénibles à cause de cela’. Le résultat en 2018, c’est que nous sommes passés à quelque chose de plus tendre et que tout le monde gérait son rythme."
"Était-ce la bonne décision ? Je ne suis pas sûr à 100%. Mais le problème a été de ne prendre en compte que les pneus, passer les pneus d’un côté à l’autre, sans prendre en considération tout l’ensemble."