Pirelli avait prédit avant la course que la stratégie la plus rapide était celle à un seul arrêt, avec un départ en pneus tendres et un second relais en gommes mediums. Lorsque de nombreux pilotes ont connu du graining, il a semblé qu’un deuxième arrêt était obligatoire.
Mais Charles Leclerc est parvenu à aller chercher la victoire en ne s’arrêtant qu’une fois, contrairement aux pilotes McLaren F1, Mercedes et Red Bull. Mario Isola salue l’audace de Ferrari d’avoir tenté un seul arrêt en gérant le pire problème de la course, le graining.
Le manufacturier précise par ailleurs que les pneus tendres, très rapides sur un tour mais très fragiles sur une piste qui culminait à plus de 55 degrés, n’ont pas été utilisés. Daniel Ricciardo a effectué le plus long relais de la course avec 42 tours en pneus durs, et Esteban Ocon a fait le plus long run en gommes mediums avec 21 tours.
"Une course vraiment passionnante suivie d’un spectacle incroyable de la part des fans. L’enthousiasme du public de Monza est incroyable et contagieux, et donne vraiment la chair de poule. Félicitations à Charles Leclerc et Ferrari, car remporter ce Grand Prix doit être une sensation incroyable pour eux" a déclaré Isola.
"Sur le plan technique, ce Grand Prix a été un grand succès : des batailles en piste entre les pilotes avec des dépassements spectaculaires, comme celui de Piastri sur Norris et une confrontation stratégique entre ceux qui avaient choisi de s’arrêter deux fois et ceux qui n’avaient choisi qu’un seul arrêt."
"Nous avions dit avant l’événement que l’arrêt unique serait le plus rapide et cela s’est avéré vrai. Le fait que presque toutes les équipes aient conservé deux trains de pneus durs pour la course leur a donné la flexibilité d’envisager différents scénarios si nécessaire. Il faut garder à l’esprit que personne ne disposait de suffisamment de données pour évaluer pleinement les performances de la gomme C3 sur la toute nouvelle surface de la piste."
"La gestion du graining a été déterminante et a probablement été influencée par l’évolution de la piste. L’analyse initiale des données et les contrôles visuels des pneus à la fin de chaque relais ont montré que le graining était très important dans la première partie de la course, notamment à l’avant gauche, mais moins à l’arrière gauche, aussi bien en durs qu’en mediums, alors que dans les relais suivants le phénomène était moins présent."
"Un facteur essentiel a donc été le ressenti des pilotes pendant la course et leur capacité à gérer les pneus, en particulier pour ceux qui ont conservé la stratégie qu’ils avaient choisie au départ, à savoir l’arrêt unique."