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‘Je venais d’une famille modeste’… Alonso s’est senti comme un intrus en F1 jusqu’en 2012

Il se confie sur sa riche carrière

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Avec 326 départs au compteur, Fernando Alonso est, après Kimi Räikkönen, le pilote le plus expérimenté en F1.

Pour son deuxième retour en F1 cette année, l’Espagnol a prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa superbe, notamment en retenant la Mercedes de Lewis Hamilton au terme d’un très beau duel au Hungaroring.

Fernando Alonso avait fait ses débuts dans le sport en 2001, chez Minardi, avant de basculer chez Renault en 2003, après une saison passée dans l’ombre à Enstone comme troisième pilote.

L’ascension de l’Ibérique avait été éclair : Formule Nissan en 1999 (avec un titre), F3000 l’année suivante, F1 en 2001 : l’ascenseur Fernando Alonso était monté très vite. Le pilote Alpine est revenu sur une ascension qu’il qualifie « d’anormale » par sa rapidité.

« Et nous n’avions pas de simulateur ou quoi que ce soit pour préparer ou apprendre les circuits. En fait, cette année-là, les track walks ne servaient qu’à apprendre les circuits. C’était très différent de maintenant ; je pense que c’était plus stimulant que maintenant. Un jeune pilote est maintenant très bien préparé, alors qu’à l’époque, nous n’étions pas préparés, c’est certain. »

Dans une Minardi en 2001, Fernando Alonso a bien eu du mal à lutter pour les points. Mais au moins a-t-il pu rouler car quelques semaines avant le premier Grand Prix, Minardi, en proie à des difficultés financières, n’était même pas sûre de courir !

« C’était stressant au début. Nous étions censés être prêts pour l’Australie mais au dernier moment, il y a eu des problèmes financiers. Il n’était pas évident que nous serions en Australie. Il y avait des rumeurs selon lesquelles nous allions commencer le championnat pour la troisième course, et manquer les deux premières. »

« Puis, au dernier moment, Paul Stoddart a racheté l’équipe et il était très intéressé à ce que la voiture roule en Australie, car il était originaire de ce pays. Et à cause de cela, c’était un dernier effort pour aller en Australie, mais sans essais ou quoi que ce soit, donc c’était tout à la dernière minute. C’était stressant, en termes de sécurité pour le week-end suivant, mais finalement tout était un peu plus calme pour le reste de la saison. »

La Minardi PS01 était cependant "sympathique à conduire et plus compétitive que prévu parfois" selon l’Espagnol, qui se savait attendu au tournant.

« Il était important d’être performant, d’être constant, de continuer à travailler avec un haut niveau de discipline. Parce que toutes ces choses, elles se répandent dans le paddock assez rapidement. Il était important que le bon message arrive dès la première année pour convaincre Flavio et Renault de me donner une chance. »

Une autre difficulté pour Fernando Alonso était une certaine intimidation, au moment de courir face à des légendes de la F1 comme Mika Hakkinen ou Michael Schumacher... Surtout que le pilote Minardi était alors le plus jeune de l’histoire de la F1.

« C’était toujours un choc quand vous arrivez en Formule 1, car il y a beaucoup de différences par rapport aux catégories plus jeunes. Vous devez vous habituer aux médias, à l’attention, au programme exigeant du week-end, au niveau de la technologie, et travailler avec les ingénieurs. »

« J’avais 19 ans et c’était la première fois que j’y allais, c’était un choc, c’est sûr. Je pensais que la Formule 1 n’était pas ma place, probablement. Je venais d’une toute petite ville d’Espagne, sans aucun passé en Formule 1 ou autre. Je voulais être champion du monde un jour et réaliser le maximum, mais c’était un rêve très optimiste à l’époque. »

Et comme Fernando Alonso le confie, de manière surprenante, il ne s’est senti faire à 100 % partie de la famille F1... qu’après 10 ans dans le sport !

« Probablement... en 2012 ou 2013, oui. Pour être honnête, après 10 ans. Je venais d’une famille modeste, et tout l’environnement de la Formule 1, c’était... pas faux, mais c’était un monde étrange pour moi. »

Il ne changerait rien à sa carrière

Avec le recul, comment au final Fernando Alonso juge-t-il sa carrière ? A-t-il quelques regrets ? Notamment sur ses choix de carrière en partant chez McLaren en 2015 ? Pas du tout !

« Si je devais changer quelque chose de ce que j’ai fait ces 20 dernières années, ce ne serait pas moi. Parce que je n’ai jamais rien fait en 20 ans qui m’ait été imposé, j’ai toujours été moi-même. Et parfois je sais que ce n’était pas utile, ou que ce n’était pas correct, peut-être, ce que j’ai fait, en dehors de la voiture, ou quelque chose comme ça. Mais si je changeais ça, je serais une fausse personne et je ne serais pas qui je suis. Donc c’est bon. »

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