Sur la grille comme dans le garage Red Bull, Max Verstappen est resté proche de Jos, illustrant le lien paternel mais aussi professionnel qui existe entre le père et le fils.
Pourtant, l’exemple de Lewis Hamilton démontre combien le poids de la F1 peut peser sur une relation familiale. En 2010, Lewis avait commencé à prendre ses distances avec son père Anthony, qui gérait sa carrière, ce qui avait affecté leur relation personnelle.
Jos et Max demeurent quoi qu’il en soit en excellents termes… et entendent bien le rester.
« Nous n’en arriverons pas à ce point, parce que je le laisse vraiment tranquille, je le laisse faire ses affaires » a ainsi assuré Jos au podcast « Beyond the Grid ».
C’est en effet bien Raymond Vermuelen qui est aujourd’hui le manager en bonne et due forme de la carrière de Max.
« Mais je serai toujours à l’écoute. Et je ne suis pas là simplement pour me plaindre auprès de Max, pour lui dire ‘Oh Max, tu n’aurais pas dû faire ça.’ Non, je lui dis aussi quand c’est bien. »
« Nous avons aussi Raymond en place, il parle avec Max. Nous avons une très bonne relation aussi en privé. »
Maintenant que Max Verstappen joue la victoire chaque week-end et bientôt peut-être un titre mondial, il était nécessaire de mettre un peu de distance entre le père et le fils – pour ne pas que la pression accrue affecte leur relation.
« C’est très bien, nous n’avons jamais eu de problèmes » se contente aujourd’hui de se féliciter Jos.
« Et c’est aussi, je pense, parce que nous sommes très directs. Nous disons ce que nous pensons. Avec Helmut Marko et nous, il n’y a jamais eu de problème. »
« Max sent aussi que nous savons ce que nous faisons. Si le pilote performe bien, cela rend votre vie plus facile avec Helmut. »
« Max est aussi là pour gagner, il n’est pas là pour finir 2e. »