Jos Verstappen n’était pas présent à Suzuka ce week-end, mais le père de Max Verstappen a suivi le deuxième sacre de son fils en direct, et en lien avec l’équipe et le manager du pilote. L’ancien pilote de F1 fait de nouveau part de sa fierté.
"J’étais en contact avec Red Bull et le manager de Max, Raymond Vermeulen, mais finalement on l’a appris" a expliqué Verstappen à Viaplay. "L’année dernière, il y avait une émotion incroyable, mais maintenant nous savions que cela allait arriver."
"On ne savait juste pas quand. Mais il a fait une course très bonne, surtout quand vous vous souvenez qu’il a arraché 26 secondes dans une course d’environ 40 minutes. Ce genre de conditions est la spécialité de Max."
"Depuis son plus jeune âge, il avait quelque chose en plus sous la pluie. Je lui ai parlé, il l’a appelé et je lui ai envoyé un SMS. Je lui ai dit qu’il était le meilleur, mais je le dis presque chaque week-end."
Le début d’une nouvelle ère de domination ?
Selon lui, Max peut continuer à dominer la F1 jusqu’en fin d’année 2025, date à laquelle la réglementation actuelle sera modifiée : "Les règles resteront en grande partie les mêmes, le peloton va se resserrer, mais le pilote le plus fort est toujours au sommet. Si Red Bull continue comme ça, nous allons certainement vivre cinq belles années."
Comme son fils, Jos Verstappen admet que les émotions n’étaient pas aussi élevées que l’année dernière, car la tension n’était pas similaire. Mais il a célébré cet instant, malgré la distance et la confusion qui régnaient lors de l’arrivée.
"L’année dernière, la pression est devenue insupportable et lorsque tout était terminé, nous étions envahis par des émotions incroyablement puissantes. C’était très différent cette année car nous savions que le titre arriverait tôt ou tard, nous ne savions simplement pas quand."
"Je suis habituellement sur place, mais je voyage depuis un certain temps et entrer au Japon n’était pas le plus facile. Mais je suis toujours là. Mais je n’ai pas besoin d’être là pour célébrer, j’en ai tout autant à la maison - bien qu’il y ait eu une certaine incrédulité car nous ne savions pas exactement ce qui se passait à l’arrivée."
"Besoin de 36 courses" pour rattraper Leclerc ?
Helmut Marko a révélé une anecdote datant du Grand Prix d’Australie, quand le Néerlandais a eu le plus gros retard de sa saison sur Charles Leclerc, après son deuxième abandon en trois courses.
"Je me souviens toujours qu’il a dit, lorsqu’il avait 46 points de retard, qu’il avait besoin de 33 ou 36 courses pour le rattraper" révèle Marko. "Ça n’a pas pris autant de temps heureusement, mais il est beaucoup plus détendu. C’est un pilote beaucoup plus mature."
"Comme à Budapest ou à Spa, dans le premier virage et le premier tour. Je me suis dit ’qui est dans cette voiture ?’. Une fois qu’il est dans l’air propre, il montre ses tripes. Donc c’est un grand pas en avant et je ne pense pas avoir tout vu de ses performances."