James Key, le directeur technique de McLaren, se veut rassurant quant aux performances des F1 de 2022. Leur développement est interdit avant janvier 2021, mais les équipes ont déjà une idée de leur rythme, car c’est la première chose qu’elles devront simuler en 2021, et le Britannique est convaincu que le recul en performance ne sera pas énorme.
"Nous discutons de cela en interne actuellement car nous avons besoin de savoir" a expliqué Key à Auto Motor und Sport. "Les temps au tour déterminent les forces appliquées sur la voiture, ce dont dépend le dessin de nombreuses pièces."
"Elles seront certainement plus lentes car nous avons moins d’outils pour générer de l’appui aéro. Mais je ne crois pas en les sept secondes que les pessimistes balancent ici et là. Je prévois entre une et trois secondes."
De même, Key ne s’inquiète pas d’un règlement technique vu comme restrictif, et du risque de se rapprocher d’une discipline monotype : "Il y aura des similitudes évidentes. Cependant, les règles donnent assez de liberté pour créer des différences qui sont faciles à reconnaître."
Chez McLaren, l’idée sera d’abord d’établir un bon concept, avant de trouver comment contourner certaines obligations réglementaires : "Tout d’abord, votre concept doit être bon, sans quoi les failles du règlement ne vous aideront pas. Si c’est tout ce que vous cherchez, vous n’irez pas loin."
James Key s’attend à ce que les F1 de 2022 ne soient pas très proches des concepts déjà publiés en fin d’année dernière (photo) : "Il y aura des similitudes, car certaines formes sont si détaillées qu’elles ressembleront aux modèles. Mais les zones plus libres s’éloigneront de ce qui a été présenté."