Aston Martin F1 connait une saison 2024 frustrante, après avoir pourtant parfaitement maîtrisé son passage de 2022 à 2023. L’équipe dirigée par Mike Krack a des difficultés, mais ce dernier n’apprécie pas que des jugements trop hâtifs soient portés à l’encontre du travail abattu par ses troupes.
"L’an dernier, à la même époque, nous étions en avance sur le plan, aujourd’hui nous sommes en retard sur le plan" a déclaré Krack. "Si vous faites un retour arrière, vous devez voir qu’il y a des progrès. L’année dernière, nous étions meilleurs que nous le pensions, et j’ai toujours dit que sur une trajectoire ascendante, il y aura toujours des hauts et des bas en fonction de nos rivaux. Mais nous devons garder le but final en vue."
"Je me souviens à Imola... La première question qu’on m’a posée, une heure après la fin des Libres 1. Soit une seule heure d’essais ! On m’a demandé si les améliorations ne fonctionnaient pas, ce qui signifie que nous sommes jugés parfois un peu trop rapidement, sur les performances de l’équipe, sur les améliorations ou sur les performances de la voiture en général."
"Nous devons faire face à ces questions si nous faisons ces déclarations et, dans l’ensemble, je suis satisfait de la façon dont l’équipe se développe. Il faut traverser des périodes plus difficiles et le niveau d’exigence est beaucoup plus élevé cette année que l’année dernière. C’est quelque chose que nous devons vivre."
Krack refuse en tout cas de trouver des excuses pour les difficultés de son équipe, mais rappelle que c’est délicat pour les pilotes : "Les pilotes, en particulier, sont jugés très rapidement, lorsque vous regardez les tendances, vous pouvez être positif ou négatif, comme le marché boursier."
"Plus on se rapproche de la tête, plus c’est difficile, mais ce n’est pas une excuse. Il faut garder l’objectif en vue et, en fin de compte, ce n’est pas seulement une saison après l’autre, mais une course après l’autre."
"Je serai donc plus prudent avec ce que je dis. Nous avons un plan en place, nous développons l’équipe du point de vue de l’infrastructure, nous avons un grand partenaire avec Honda, un grand partenaire avec Aramco, donc je pense qu’il n’y a pas de raison d’être négatif."