Mike Krack, le directeur d’Aston Martin F1, admet être surpris de voir à quel point les équipes de Formule 1 utilisent les médias à des fins politiques.
Le Luxembourgeois, qui faisait son retour dans la catégorie reine du sport automobile après 14 ans d’absence, s’est notamment référé aux plaintes des directeurs d’équipes vis-à-vis du marsouinage ou encore de la hausse des coûts provoquée par l’inflation.
Et si certains estimaient que chaque écurie devait résoudre ses problèmes, d’autres ont demandé à la FIA d’agir. Le plafond budgétaire était finalement augmenté de 3,1%, tandis que les planchers des F1 ont été réhaussés pour 2023.
Mais cela n’empêchait pas ensuite des plaintes ouvertes dans les médias.
"J’admets avoir été surpris par les petits détails qui sont rapportés en Formule 1. Et par la manière dont les médias sont souvent utilisés pour faire de la politique," a déclaré Krack.
"Un patron d’équipe s’est précipité dans les médias immédiatement après et a déploré que l’augmentation ne soit pas assez élevée," ajoute-t-il, en référence ici à Christian Horner, le directeur de Red Bull, suite au rehaussement des budgets capés.
"Je préfère plutôt parler du sport. Les fans s’intéressent aux temps au tour, moins aux budgets ou aux planchers trop souples. Mais peut-être que je ne suis pas assez politicien."
"Une chose est sûre en tout cas : il ne faut pas surestimer tout cela et toujours garder son calme."