Robert Kubica vit plusieurs difficultés en ce début de saison. Outre une voiture loin d’être au niveau, le Polonais doit aussi composer avec un gros manque de performances pour le moment et avec un équipier redoutable, George Russell, dont il loue le talent.
"Je pense que nous verrons dans les prochaines années, s’il a une voiture compétitive, de quoi il sera capable" explique Kubica. "Il a définitivement montré un bon rythme et un grand talent, ainsi que de grandes connaissances de ce qu’il fait, pour son âge."
"Mais je pense que c’est une tendance chez les jeunes pilotes. La manière dont ils grandissent est différente d’il y a dix ans et ils ont l’opportunité de connaître les choses plus tôt d’un point de vue technique, et dans le cas de George, il travaille avec Mercedes, c’est un gros avantage. Je pense qu’il a toutes les cartes mais il lui manque la plus importante : la voiture."
Il réfute en tous cas que son handicap soit un réel problème : "Mes problèmes du moment ne viennent pas de mon supposé handicap lié à mon bras. Monaco est un bon exemple, les gens disaient que je ne pourrais pas y rouler. Les problèmes sont techniques, pas physiques. Mais je dois vivre avec les préjugés des gens."
Sur le plan opérationnel, Williams est irréprochable, comme l’a encore montré le record aux arrêts aux stands, puisqu’elle est devenue la première équipe a faire un arrêt sous les deux secondes avec les pneus larges : "C’est positif, mais quand vous êtes trois minutes derrière... le but est de franchir la ligne plus vite que les autres."
Enfin, Kubica ne rejette aucunement la faute sur les très critiqués pneus Pirelli, qu’il estime ne pas être le problème de son équipe : "Les pneus ne sont pas notre problème. Nous avons besoin d’une voiture plus rapide. Cela n’a pas d’importance, la manière dont nous utilisons les pneus."