Il aurait été "fun" d’associer Robert Kubica à Fernando Alonso chez Ferrari.
Telle est l’analyse de Stefano Domenicali, l’ancien directeur de la Scuderia, qui avait signé un accord de principe avec le pilote polonais pour la saison 2012 et les suivantes. Mais l’accident en rallye de Kubica, alors chez Renault F1, a tout changé...
"Avant l’accident en 2011, Robert était un pilote de course de très haut niveau," estime Domenicali.
"S’il avait pu devenir le coéquipier d’Alonso, ça aurait été fun."
Au lieu de cela, après une attente de huit ans, Kubica n’a pu revenir en Formule 1 qu’en 2019, chez Williams, qui lui a donné sa chance malgré sa blessure permanente au bras qui l’empêche d’utiliser sa main droite.
Depuis, Alonso a finalement fait place chez Ferrari à Sebastian Vettel, dont l’avenir chez les Rouges au-delà de 2020 fait actuellement l’objet d’une intense spéculation.
"Seb sera prêt pour ce défi," prédit Domenicali.
"Sur le plan émotionnel et de la motivation, il est difficile de garder le contrôle dans la situation actuelle, pleine d’incertitudes. Mais après toutes les critiques sévères et les saisons difficiles, il voudra montrer quel champion il est quand la saison pourra enfin commencer."
"Et Seb est toujours un grand champion. Mattia Binotto a dit qu’ils négociaient déjà pour une prolongation, alors Seb devra dévoiler tout son jeu."