Robert Kubica a été piégé par le manque d’adhérence de sa voiture ainsi que par la piste froide de Bakou lors des qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le Polonais révèle que la faute était surtout due à sa voiture.
En début de course, il s’est élancé des stands et a failli s’écraser dans le mur dès le premier virage, au volant d’une voiture qu’il a qualifié de "très inconfortable" à piloter.
"J’ai presque tiré tout droit dans le mur au départ, car la voiture était plus ou moins incontrôlable au freinage. C’est un miracle que j’ai terminé la course avec si peu d’adhérence" a-t-il lancé.
Celui qui avait remercié ses mécaniciens pour la reconstruction rapide de sa voiture entre les qualifications et la course se montre un peu plus intransigeant pour ce qui est des performances de la monoplace : "L’équipe doit travailler dur pour résoudre les problèmes avec la voiture."
Il décrit une voiture quasiment impossible à maîtriser : "Malheureusement, j’ai souffert tout le week-end de problèmes de freinage, la pédale de la voiture se coinçait parfois. Ce premier freinage m’a rappelé que le plus important était d’essayer de ramener la voiture à la maison."
« Ce n’était pas facile de suivre les autres voitures dans les premiers tours, car je n’avais pas du tout de confiance avec les murs si proches et si peu d’adhérence. Je suis resté positif et nous avons réussi à finir la course. C’était un long Grand Prix… Mais merci à toute l’équipe de m’avoir permis de le disputer."