Robert Kubica est allé courir en DTM cette année après une seconde expérience en Formule 1 l’an dernier avec Williams. Egalement pilote d’essais pour Alfa Romeo, le Polonais y a signé son premier podium récemment mais ne sait pas encore ce qu’il fera l’an prochain, et il admet que la situation liée au Covid-19 a retardé les prises de décisions à tous les niveaux.
"C’est une question difficile" admet le Polonais. "Le DTM change un peu d’ADN, mais il offre encore un haut niveau de compétition et j’espère qu’il restera comme cela. Me concernant, je dois voir ce qui est possible et ce que j’aimerais faire. Nous devons attendre, car le coronavirus a tout retardé et nous avons encore besoin de temps pour prendre une décision."
Revenu en F1 après huit ans d’absence consécutive à un gros accident de rallye, il a connu une saison très compliquée avec Williams sans jamais avoir réussi à s’adapter. Il explique les différences entre la gestion des performances du pilote en 2010, sa dernière saison avant l’accident, et en 2019.
"Le plus gros changement était certainement la différence d’approche entre qualifications et course. Dans le passé, la différence n’était pas énorme, vous pouviez attaquer. La voiture était 130 kilos plus légère, avec moins de carburant à bord plutôt que d’avoir le réservoir plein comme maintenant. La différence est énorme."
"Maintenant, ralentir est parfois la meilleure façon d’atteindre l’arrivée, aussi paradoxal que ça paraisse. Il faut davantage se contrôler, ce n’est pas naturel. Dans d’autres disciplines, vous devez faire le maximum, mais en F1, vous devez parfois faire moins pour avoir un bon résultat."