Robert Kubica semble avoir réussi à raccrocher les wagons avec son jeune équipier, Geroge Russell lors du dernier Grand Prix de Chine.... au moins en qualifications.
Le Polonais s’est qualifié à 3 centièmes de Russell, ce qui peut rassurer tous ceux qui doutaient qu’il pourrait toujours piloter de manière très rapide à une seule main.
Mais ce n’est pas ce qui inquiète le pilote aujourd’hui. Le rythme de course reste un mystère comme il l’avait déjà expliqué après la course à Shanghai.
"Je ne me suis jamais inquiété pour ma performance pure cette année," répond Kubica.
"En fait cela a toujours été le contraire. Avant de piloter cette nouvelle génération de Formule 1, je devais toujours travailler plus pour signer un très bon tour rapide, alors que j’étais toujours très bon en rythme de course. Et là, c’est le contraire."
Il met en avant le manque d’essais avant la saison.
"Je n’ai pu faire mon premier vrai long relais avec la Williams que lors de ma première course en Australie. Je n’avais pas de rythme, pas d’adhérence. Comme à Shanghai dimanche."
"En qualifications, on peut s’en tirer parce que lorsque les pneus sont neufs il y a un bon grip sur un tour. Mais je n’arrive pas à suivre les autres et même George lors d’une course. C’est surtout le fait que je n’arrive pas à être dans le rythme de mon équipier qui m’inquiète et que je trouve très étrange, comme je l’ai dit."
Kubica a prévu de passer beaucoup de temps à l’usine avant Bakou pour analyser toutes les données.
"Je n’ai pas cherché à blâmer la voiture, parce que je veux comprendre. Déjà je n’avais pas la même motricité que George. Elle était catastrophique pour moi à Shanghai, et pas si mal pour lui. Donc ce n’est pas seulement la voiture. Ca peut être les réglages, mon pilotage, d’autres facteurs. Je vais analyser ça en profondeur avant Bakou."