Pour son retour en Formule 1, Daniil Kvyat a fait les choses comme il le fallait il y a deux semaines, en Australie. Le Russe n’a pas failli après une qualification difficile et a arraché le point de la dixième place en course le lendemain.
"Je pense que c’était une bonne course pour nous" se félicite Kvyat. "Nous avons été assez compétitifs tout le week-end. C’était bien d’avoir la confirmation que nous étions dans le peloton. Le milieu de grille est très serré cette année, donc nous étions vraiment en lutte."
"La course elle-même était... il y a eu beaucoup d’action, donc marquer ce point à la fin de la première course de la saison est toujours une bonne chose et nous pouvons regarder vers la suite. Ici, c’est un différent type de circuit, donc nous verrons ce que nous pouvons accomplir."
Il a pu découvrir une voiture nettement différente de celle qu’il avait pilotée pour la dernière fois en 2017, qui était à l’époque une Toro Rosso à moteur Renault, est aujourd’hui plus proche d’une Red Bull grâce aux synergies entre les deux équipes, mais possède surtout un moteur Honda.
"Il est difficile de définir une force ou une faiblesse. Tout le monde semble très proche dans le milieu de peloton, et il faut donc vivre un bon week-end, tout le temps. Il semble que si l’on perd un ou deux dixièmes, on perd quelques places. Il faudra donc travailler pour tout réussir. Sans quoi, au lieu d’atteindre la Q3, on se retrouvera peut-être en 14e ou 15e place."
Invité de la conférence de presse ce jeudi, Kvyat a été interrogé sur son absence forcée des circuits en 2018, année durant laquelle il a trouvé refuge chez Ferrari en tant que pilote de simulateur, un rôle de doublure des titulaires qu’étaient Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen.
"Je voulais évidemment courir, mais c’était très bien d’être dans une équipe comme Ferrari. C’était génial de voir Sebastian et Kimi travailler de très près. Il y avait beaucoup de travail de simulateur, j’ai été très occupé et c’était très bien. J’ai appris et c’était la meilleure manière de rester proche du monde de la F1 en faisant mon travail aussi bien que possible pour aider l’équipe à signer les meilleurs résultats. C’était une très bonne expérience."