Günther Steiner s’est demandé si son équipe Haas aurait bénéficié de la même clémence de la FIA que celle accordée à Mercedes après que Lewis Hamilton ait fortement gêné Nikita Mazepin lors des essais libres 3 du Grand Prix d’Arabie saoudite.
Le septuple champion du monde de F1 a été réprimandé tandis que Mercedes a été condamnée à une amende de 25 000 € pour son manque de communication avec Hamilton.
Le Russe a lui-même perdu trois places sur la grille pour avoir gêné Lando Norris lors du Grand Prix d’Espagne, bien que cet incident ait eu lieu pendant les qualifications et non les essais.
"Je ne pense pas que nous aurions pu nous en tirer avec l’amende que Mercedes a eu," confie Steiner avec un sourire qui en dit long.
"Nous aurions eu cinq places sur la grille, ce qui n’aurait pas fait de différence de toute façon. Je ne sais pas, je dis que cela aurait pu être."
"Comme je l’ai dit, Nikita a été beaucoup critiqué pour cela et quand tout le monde le fait, tout va bien."
"Dans la position où nous nous trouvons en ce moment, notre voix ne compte pas vraiment là. Nous devons remonter plus haut sur la grille et nous en reparlerons."
Steiner suggère donc que les grosses équipes sont favorisées dans ce genre de cas et l’amende permet aussi à Hamilton de garder plus de chances au championnat.
Steiner réitère sa demande d’avoir un commissaire permanent
La cohérence des multiples décisions des commissaires est un sujet brûlant en F1 mais la FIA a répondu à nouveau qu’un commissaire permanent pourrait créer un biais perçu alors que d’autres chefs d’équipe ont soutenu le système actuel.
"C’est un vieux sujet comme vous le savez," commente Steiner. "Je ne dirais pas qu’ils sont inconstants, c’est un travail très difficile à faire et chaque situation est différente."
"Parfois, quelqu’un doit décider, quelqu’un est populaire et quelqu’un est impopulaire, ces choses arrivent."
"Pendant longtemps, j’ai dit qu’un commissaire permanent serait une bonne chose. Beaucoup plus de gens pensent que ce n’est pas une bonne chose, donc il y a ce débat qui se poursuivra indéfiniment sur ce qui est mieux ou non."
"Si nous avons un commissaire permanent, il doit également être très bon, sinon nous leur reprocherons d’avoir choisi le mauvais."
"Je ne suis pas contrarié par ce qui s’est passé parce que vous ne pouvez pas être pire que dernier. Par contre, quand vous êtes en mesure de vous battre pour quelque chose, c’est différent et j’espère que ce sera différent l’année prochaine."