Le président de Motorsport South Africa a blâmé le promoteur local pour l’absence de Kyalami au calendrier de la F1 en 2023.
En juin cette année, un accord était en cours d’élaboration pour que l’Afrique du Sud soit ramenée au calendrier F1 après avoir eu lieu pour la dernière fois en 1993, mais, 30 ans après cette course, les fans devront attendre encore plus longtemps.
Lorsque la Formule 1 a dévoilé son calendrier de 24 courses pour la saison prochaine, l’Afrique du Sud était absente alors que de nouvelles courses comme le Grand Prix de Las Vegas ont été ajoutées ou sont revenues (Chine).
Sept parties étaient impliquées pour pousser un retour à Kyalami dont la FIA, la F1, Motorsport South Africa (MSA), le circuit, le gouvernement national, le gouvernement local et le promoteur.
Anton Roux est le président de la MSA, siégeant également au sénat de la FIA, et il a pointé du doigt uniquement sur le promoteur - la SA Grand Prix Association dirigée par Warren Scheckter.
"La raison pour laquelle la course n’a pas été confirmée est que le promoteur était incapable de respecter les garanties financières."
"Le problème ici n’est pas la faute de la FIA, de la F1, de la MSA ou du gouvernement. C’était uniquement parce que le promoteur ne pouvait pas fournir ce qui lui a été demandé. Et nous devons maintenant remplacer le promoteur. Mais je suis très confiant que nous serons sur le calendrier 2024."
L’un des principaux avantages de l’organisation d’une course de F1 en Afrique du Sud est le tourisme, avec 60% des fans qui ne viennent pas du pays hôte. Roux pense que l’un des avantages pour l’Afrique du Sud est son fuseau horaire.
"Un avantage que nous avons en Afrique du Sud est que nous sommes dans le même fuseau horaire que les Européens. Donc, du point de vue d’un téléspectateur, cela correspond à l’endroit où se trouve la plus grande audience potentielle."
Roux vise aussi l’arrivée de pilotes en F1 à beaucoup plus long terme.
"Nous devons créer plus de héros sportifs à suivre pour nos enfants, et je pense que ce sera une clé pour le développement du sport automobile sud-africain. Ils doivent voir un Lewis Hamilton ou un Max Verstappen pour qu’ils puissent s’y retrouver. Nous devons créer une aspiration."
"Lewis est très engagé pour faire du retour de la F1 sur notre continent un succès et avec ses programmes pour la diversité, nous pouvons vraiment lancer l’engouement et trouver les financements nécessaires pour lancer des carrières."