Pour la deuxième fois après le Grand Prix de Hongrie, la F1 a testé l’allocation pneumatique alternative (ATA), ce week-end à Monza pour le GP d’Italie.
Le top 3 sur la grille de départ n’était toujours pas fan de cette idée, malgré leur apparente capacité à bien gérer l’obligation de pneus durs, mediums et tendres en Q1, Q2 et Q3.
"Je pense que les EL1, EL2 et EL3 sont peut-être un peu plus pénibles avec l’allocation des pneus, le fait de ne pas pouvoir mettre autant de pneus neufs et d’apprendre de la voiture, et peut-être d’attendre dans le garage un peu plus longtemps" a déclaré le poleman de Monza, Carlos Sainz, qui a apprécié la séance qualificative.
"Honnêtement, en qualifications, j’aime ça. J’aime les pneus durs, les pneus mediums ; il faut s’adapter, trouver l’adhérence. Cela devient un peu plus de l’improvisation sans savoir combien d’adhérence vous allez trouver en Q2 et Q3. Mais pour le reste du week-end, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de roulage et un peu plus de pneus."
Max Verstappen ne voit pas l’intérêt de ce format : "Pour moi, ce n’est pas nécessaire. Cela ne change pas grand-chose. Les voitures les plus rapides sont de toute façon à l’avant et normalement les voitures les plus rapides sur les composés les plus durs sont encore meilleures, donc cela rend probablement la situation encore pire pour les équipes à l’arrière."
De son côté, Charles Leclerc n’est pas non plus emballé par ce deuxième test du format : "Je ne suis pas un grand fan de cette formule. En Q1, Q2, Q3, ça va, mais les essais libres, ce n’est pas terrible. Je n’aime pas ça."