Ce week-end est le plus spécial et le plus chargé en émotions de l’année peut-être pour Max Verstappen : car il évolue dans « son pays » (ou son deuxième pays après la Belgique), les Pays-Bas.
L’an dernier, la foule de Zandvoort avait été survoltée, dans le bon sens, et s’était régalée de la victoire dominatrice de son champion.
Et cette année ? La deuxième fois peut-elle être encore plus excitante qu’une première fois pour Max Verstappen ? Le Néerlandais a répondu à cette question pour Racefans.
« Cette année, il y a encore plus de fans autorisés, donc je m’attends à encore plus d’orange et ce sera à nouveau un week-end très spécial. »
« Bien sûr, l’année dernière avec la victoire, c’était déjà de la folie. Il sera difficile de reproduire quelque chose comme ça. Mais j’ai hâte d’y être, j’espère que nous pourrons vraiment profiter du week-end. »
« Nous sommes un petit pays mais nous aimons les courses et nous aimons soutenir les individus. Vous pouvez le voir dans beaucoup de sports. »
« Je pense que c’est juste la passion dans le pays, bien sûr, la F1 est aujourd’hui très populaire ici en Hollande. »
Qu’est-ce qui différencie l’ambiance à Zandvoort des autres circuits ? Max Verstappen se lance dans une comparaison...
« Sur certaines autres courses, vous avez des tribunes pleines, mais l’ambiance est un peu... je ne dirais pas ’fade ou ‘morne’, mais un peu plus statique. C’est ce que j’aime chez les Néerlandais, ils savent comment créer une fête, c’est sûr. »
Un casque en hommage à son père
Pour ce week-end, Max Verstappen a marqué le coup en apportant un design de casque particulier, comme celui qu’il arborait durant son enfance : une réplique du casque que portait son père Jos en carrière.
« Il n’en a rien su jusqu’à deux mois après la conception du casque. Quand je lui ai montré, je lui ai dit que j’allais faire un casque pour quelque chose comme on le fait toujours. »
« Il m’a dit "Oh, génial, à quoi ça ressemble ?". Et puis je lui ai montré la photo. Je pense qu’il a vraiment apprécié ce que je faisais. »
« Bien sûr, j’ai dû abandonner une grande partie de la conception de mes casques à Red Bull - de toute façon, pour de bonnes raisons - mais parfois, il est agréable de pouvoir y revenir. Et je pensais que c’était le bon week-end pour le faire. »
Max Verstappen est un fils de pilotes : son père mais aussi sa mère touchaient du volant.
L’ont-ils comme forcé à devenir à son tour pilote de F1 ?
« Peut-être que secrètement, ils le voulaient. Ils ne m’ont jamais dit que je devais le faire. »
« Ce qui était bien, c’est que lorsque je rentrais à la maison après une journée d’essais, j’avais mon père à qui parler, mais je pouvais aussi parler à ma mère de ce que nous faisions. Je n’avais pas à parler dans un langage très basique, je pouvais juste parler comme on parle dans le langage de la course auto. »
Et Max Verstappen continue-t-il aujourd’hui de tout dire à sa famille ? Dont les secrets aérodynamiques de la Red Bull par exemple ?
« Bien sûr, je ne vais pas maintenant rentrer dans les détails de ce que je fais sur ma voiture. »
Max se confie sur sa mère
La mère de Max Verstappen (divorcée de Jos aujourd’hui), on le sait peut-être moins, a elle aussi été pilote. Que pense-t-elle aujourd’hui de la carrière de son fils, de ses dangers aussi ?
« Elle a encore parfois un peu peur, comme toutes les mamans je suppose, avec les départs ou parce que ça va vite... »
« Mais elle a toujours été d’un grand soutien et c’est le plus important aussi. »
« Pendant le Covid, elle n’a pas vraiment participé à des courses, pendant un ou deux ans. Maintenant que tout est un peu plus ouvert, elle peut venir un peu plus. Elle vient partout où c’est possible. »