L’appel de l’assistante contre Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, concernant des allégations de comportement inapproprié, a été rejeté. Une annonce qui est faite en plein milieu de la pause estivale de la F1, probablement pour étouffer encore plus l’affaire.
En mars, cette employée qui officiait en tant qu’assistante personnelle de Horner a été suspendue par Red Bull et a fait appel de la décision de disculper Horner de comportement inapproprié.
Horner, qui a toujours nié les accusations portées contre lui, a continué à exercer son rôle de PDG et de directeur de l’équipe Red Bull F1.
Red Bull a confirmé l’enquête sur Horner le 5 février, avant qu’une première réunion avec un avocat externe se déroule 4 jours plus tard. Le 15 février, Horner parle pour la première fois lors du lancement de la Red Bull RB20 et nie tout acte répréhensible
Le 28 février, les allégations contre Horner rejetées ce qui provoque, dès le lendemain, la fuite de documents d’enquête présumés.
Red Bull décide de suspendre le 7 mars cette employée, qui fait appel de la décision le 9 mars. Il aura fallu attendre aujourd’hui, jeudi 8 août, pour que l’appel contre Horner soit rejeté.
Red Bull a déclaré aujourd’hui dans un communiqué : "Plus tôt cette année, une plainte déposée contre Christian Horner a fait l’objet d’une enquête. La plainte a été traitée dans le cadre de la procédure de réclamation de l’entreprise par la nomination d’un avocat indépendant qui a rejeté la réclamation."
"Le plaignant a exercé son droit de faire appel, et l’appel a été menée par un autre avocat indépendant. Toutes les étapes de la procédure d’appel sont désormais terminées, et le résultat final est que l’appel n’est pas retenu."
"Les conclusions ont été acceptées et adoptées par Red Bull. Le processus interne est terminé. L’entreprise respecte la vie privée de tous ses employés et ne fera pas d’autres commentaires publics sur cette question pour le moment."
"Red Bull s’engage à continuer de respecter les normes les plus élevées en termes d’environnement de travail."
C’est donc la fin de la procédure en interne pour l’employée mais peut-être pas la fin de l’histoire. Elle peut en effet décider de saisir la justice et d’aller jusqu’au procès, si elle le désire. Cela rendrait tous les éléments de l’affaire et de l’enquête publics, y compris son nom et prénom même si ceux-ci ont déjà circulé depuis longtemps dans les médias.