Le fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite s’est porté candidat pour racheter la F1 l’année dernière, selon Bloomberg. Des rumeurs avaient fait surface en ce sens, mais aucune suite n’avait été donnée et ce bruit de paddock avait disparu.
Citant des personnes proches du dossier, Bloomberg confirme que l’Arabie saoudite a proposé de racheter la Formule 1 à Liberty Media, mais le géant américain a refusé, assurant que la catégorie reine du sport automobile n’était pas à vendre.
Le PIF a toutefois fait savoir à Liberty Media qu’il restait intéressé, si les actuels propriétaires de la F1 décidaient finalement de s’en séparer. Le fonds saoudien aurait proposé plus de 20 milliards de dollars.
En 2016, Liberty Media avait racheté la Formule 1 pour 4,4 milliards de dollars, auprès d’un consortium dont l’actionnaire majoritaire était CVC. La valorisation de Liberty Media a elle-même doublé ces dernières années, pour atteindre aujourd’hui 15,2 milliards de dollars.
Le sportwashing au centre de cette volonté ?
L’Arabie saoudite se positionne parmi les pays les plus intéressés par le sport en général, mais également par le sport automobile.
Après le Dakar lors des deux premières semaines de l’année, le pays accueillera la Formule E le week-end prochain, avant le Grand Prix de Formule 1 au mois de mars. Malheureusement, cela amène souvent des accusations de sportwashing, consistant à nettoyer son image par l’organisation d’événements sportifs réussis.
Le pays a proposé pendant le Dakar la condamnation à mort d’un académicien pro-réformes, pour la simple raison qu’il possède un compte Twitter et que ses avis sont jugés comme allant à l’encontre du gouvernement en place.