L’Arabie saoudite a qualifié de "simple spéculation" les rapports selon lesquels elle voulait racheter les droits commerciaux de la Formule 1 à Liberty Media.
En janvier, il est apparu qu’en plus d’envisager un pilote et une équipe saoudiens, ainsi qu’un deuxième Grand Prix annuel en plus de ses investissements existants en F1, le fonds d’investissement public du Royaume aurait offert à Liberty Media 20 milliards de dollars pour racheter le sport lui-même.
Liberty aurait refusé l’offre, tandis que le président de la FIA, Mohammed ben Sulayem - qui a par la suite adopté un profil public beaucoup plus bas - a exprimé son inquiétude.
"En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, est prudente face à la prétendue valeur gonflée de 20 milliards de dollars donnée la F1."
Une phrase qui lui avait valu un rappel à l’ordre juridique de la part de la FOM.
De son côté, le ministre saoudien des sports, le prince Abdulaziz bin Turki bin Faisal bin Abdulaziz Al Saud, ne confirme pas que l’offre ait été faite même si une rencontre a bien eu lieu.
"Je ne sais que ce que j’ai lu dans les médias. Et je considère cela comme une simple spéculation."
Il a toutefois nié que "cette rencontre ait débouché sur des pourparlers sérieux entre le fonds d’investissement public et les responsables de la Formule 1. Mais l’affaire a quand même fait des vagues."