Red Bull, Max Verstappen et Honda ont dû attendre un peu plus de 3 heures hier pour avoir la confirmation de leur victoire, après que le dépassement du Néerlandais sur Charles Leclerc soit notifié aux commissaires pour donne lieu à enquête.
Dans le paddock, tout le monde a attendu la décision, à commencer par le garage de l’équipe de Milton Keynes.
"Cela a été très stressant," rapporte Jos Verstappen, le père du vainqueur.
"Tout le monde dans l’équipes, les ingénieurs, les mécaniciens... c’était l’angoisse. Et ensuite il y a eu une fake news sur les réseaux sociaux avec une pénalité pour Max. Je crois que ça a pris 3 heures ou 3 heures et demi. C’était vraiment dur à vivre."
Le directeur de course a expliqué pourquoi l’attente a été si longue (voir notre information précédente) mais Frédéric Vasseur pense que la FIA a aussi pris son temps (plus d’une heure à écouter les deux parties) à cause de la polémique née au Canada avec la pénalité de Vettel.
"Le problème c’est que si vous commencez à punir quelqu’un pour certaines choses, il faut être constant dans les décisions," ajoute le directeur d’Alfa Romeo.
Red Bull n’a pas cru au début que la victoire était remise en cause.
"Les gens veulent voir de la compétition, non ?" reprend Jos Verstappen.
"Si la FIA commence à reprendre cela aux pilotes, on ferait peut-être mieux d’aller en Indycar l’année prochaine."
Le docteur Helmut Marko est d’accord : "ce n’était pas un incident, c’était de la course."
"S’ils veulent parler d’accidents, ils n’ont qu’à aller à des comités pour la sécurité routière. Je n’ai même pas envie d’en parler plus."