La Commission européenne n’a pas jugé qu’elle pouvait se prononcer sur le fait que la F1 ait manqué de respecter les lois anti-concurrence de l’Union Européenne dans l’affaire Andretti, après que l’équipe américaine a été refusée par Liberty Media et les autres teams.
Le mois dernier, une question avait été posée par la députée européenne Christine Anderson, qui avait demandé si le refus face à Andretti constituait une infraction aux Articles 101 et 102 du Traité de Fonctionnement de l’UE.
Anderson avait jugé que les propriétaires de la F1 et les équipes en place agissaient comme "un cartel" en refusant Andretti, et que les lois de concurrence pouvaient permettre à l’équipe de s’engager en Formule 1.
En réponse à la question écrite de Christine Anderson, Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a expliqué en sa qualité de commissaire à la compétition et aux marchés qu’elle ne voyait aucune infraction aux textes en vigueur.
"Sur la base des informations limitées dont elle dispose au sujet des obstacles présumés à l’entrée de nouvelles équipes en Formule 1, la Commission n’est pas en mesure de déterminer si ces obstacles résultent d’un comportement anticoncurrentiel contraire à l’article 101 et/ou à l’article 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne" a écrit Vestager.
"Par conséquent, la Commission n’envisage actuellement aucune mesure et ne prévoit pas d’enquêter sur l’impact des barrières présumées sur l’innovation, l’emploi et la compétitivité du secteur du sport automobile et de l’automobile dans l’UE. Toutefois, la Commission est prête à examiner toute preuve de comportement anticoncurrentiel que les parties intéressées pourraient porter à son attention."
Une autre enquête est en cours auprès de la Chambre des Représentants et du Sénat aux Etats-Unis, et c’est de là que pourrait venir le salut pour Andretti Global. En effet, le clan américain s’est montré confiant ces derniers jours à l’idée de pouvoir enfin accéder à la catégorie reine.