La pression est mise sur Ferrari en Italie, pour un titre mondial en F1 qui se refuse depuis une quinzaine d’années maintenant à la Scuderia.
En 2022, Ferrari semblait partie pour enfin concrétiser mais une monoplace au moteur peu fiable et de nombreuses erreurs opérationnelles ont coûté cher aux Rouges.
Pour le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, la tâche sera difficile mais pas impossible.
"Max Verstappen est un pilote très difficile à battre, surtout avec cette équipe Red Bull. Ferrari doit être extrêmement compétitive, elle ne doit pas se permettre le luxe de faire des erreurs, car elle a de très bons pilotes. L’équipe doit être parfaite pour revenir et gagner."
"Frédéric Vasseur a une tâche très complexe, mais je suis convaincu que grâce à son expérience, Ferrari pourra faire de grandes choses."
L’Italie est toujours bien représentée en F1 cette année et pour les prochaines, avec deux courses.
"En avoir deux représente une grande victoire pour le pays. Monza c’est l’histoire de la Formule 1 et Imola est également une excellente piste. Des travaux de rénovation sont prévus pour les deux pour 2024, avec des circuits qui seront plus beaux et hospitaliers."
Certaines voix se sont élevées en Italie toutefois pour que Mattia Binotto puisse continuer à travailler chez Ferrari, étant donné le bon travail technique réalisé ces dernières années. Serait-ce une bonne idée ?
Pour un autre Italien, Stefano Domenicali, PDG du sport et ancien dirigeant de la Scuderia, ce n’est pas une bonne idée car il pourrait y avoir une confusion.
"Je crois que dans cette Formule 1 d’aujourd’hui, c’est beaucoup plus complexe que par le passé. Une personne a le devoir de créer la bonne équipe, et c’est la seule façon de gagner. Si vous êtes capable d’avoir une organisation claire, les bonnes personnes en qui vous avez confiance avec une route claire, c’est la clé du succès. Seul, vous pouvez être important, être fondamental pour les décisions."