Le vice-premier ministre italien a déclaré que le gouvernement était déterminé à maintenir Imola et Monza au calendrier de la Formule 1.
Ce week-end, le sport retrouve Imola, avant le retour de la F1 dans le pays en septembre pour le légendaire GP d’Italie à Monza.
Imola et Monza ont chacun des contrats jusqu’en 2025, mais au-delà, on craint que l’un ou même les deux ne deviennent les dernières victimes de la poussée du sport vers de nouveaux marchés et de nouveaux circuits. La F1 ne cesse de réclamer des modernisations, surtout à Monza, qui tardent à être financées et donc à être lancées.
"L’objectif est de sécuriser les deux Grands Prix. Ils doivent absolument coexister," lance Matteo Salvini.
"Les deux courses représentent le travail, le tourisme, la beauté, l’identité, la tradition, la recherche, l’innovation et sont des symboles de richesse et d’emplois qui, à une époque comme celle-ci, sont sacrés."
"Les défis de la durabilité sont parfaitement acceptables, mais le rugissement des moteurs - les beaux sons qui agacent certaines personnes - est irremplaçable. En tant que gouvernement, nous sommes là - non seulement avec les 5 millions que nous avons donnés financièrement mais surtout en tant que soutien culturel."
Reste la question des financements entre public et privé pour moderniser Monza. Et là, Salvini reste flou puisque l’Italie n’a jamais voulu mettre la main à la poche directement. Cela passait à chaque fois par la région de la Lombardie
"Nous allons trouver des solutions, il faut que tout le monde s’empare de ce dossier pour le boucler avec succès."
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a quant à lui ajouté que "le fort attrait international de la F1 fait du soutien aux deux événements une priorité gouvernementale."
"La F1 donne une image dynamique, créative et gagnante au pays."