L’organisatrice de la course du Grand Prix de Belgique, Vanessa Maes, s’est exprimée après le difficile week-end à Spa et a tenu à exprimer sa déception quant à la façon dont les choses se sont déroulées
"C’est difficile de parler dans ces moments-là, mais nous aimerions exprimer notre plus profonde déception face au résultat du Grand Prix. La conclusion pour mon équipe d’une année de travail où nous avons dû surmonter toutes sortes d’obstacles n’est évidemment pas joyeuse," dit-elle.
"Maintenant, on partage évidemment la déception de nos fans, nous sommes les premiers déçus vous savez, on a travaillé une année, les équipes chez nous se sont investies comme jamais. Je prends l’exemple des commissaires qui sont arrivés sur la piste à 6h du matin et à 18h ils y étaient toujours, complétement trempés. Tout le monde a fait le job, on avait tout préparé."
"Mais la météo est malheureusement un élément que nous ne pouvons pas contrôler. J’ai toujours dit que la sécurité de notre public était primordiale. Celle des pilotes aussi. La sécurité doit primer et je respecte donc la décision du directeur de course."
Maes dit que des discussions auront lieu avec la Formule 1 pour voir quelle compensation peut être offerte, qu’il s’agisse de remboursements partiels ou d’un accès à prix réduit à la course de l’année prochaine.
"Le public effectivement était au rendez-vous, personne ne pouvait imaginer des conditions météo comme celles-ci. Je partage bien sûr l’énorme déception de nos spectateurs qui ont été exemplaires. Je réfléchirai et discuterai dans les jours à venir avec la Formula One Management [FOM] sur la façon dont nous pourrions offrir une compensation à nos spectateurs après ce cas de force majeure."
"On va s’asseoir autour de la table, discuter. Nous, on a fait le job. On a tout donné pendant un an. Le spectacle, c’est tout le week-end pas seulement le jour du Grand Prix. On n’est pas responsable de la météo ni des décisions de la FIA et des instances sportives. Néanmoins, la décision prise par la direction de course, on se doit de la respecter."