Christian Horner, le directeur de Red Bull, a tenu à saluer le résultat de son équipe, qui a signé à Montréal son 100e succès en F1. C’était la 41e victoire de Max Verstappen, et c’est aussi la 200e d’Adrian Newey, qui a donc gagné un succès sur deux avec Red Bull.
"Avoir cent victoires pour l’équipe, c’est incroyable, un accomplissement incroyable, pas seulement pour les gens ici, mais toutes les femmes et tous les hommes à l’usine qui travaillent d’arrache-pied" a déclaré Horner.
"Cent courses, c’est beaucoup, mais 100 victoires, c’est 28 % de toutes nos courses que nous avons gagnées, c’est une statistique incroyable. Max a fait un travail incroyable avec 41 victoires, c’est un bel accomplissement pour lui, et Adrian atteint les 200 victoires."
Revenant sur la course de Verstappen et de Sergio Pérez, le Britannique a révélé que les RB19 étaient difficiles à mettre en fonctionnement au niveau des pneus, comme l’ensemble des monoplaces sur la piste.
"C’était une course piégeuse, les températures étaient froides, et il n’y a que six ou sept virages ici, donc les pilotes avaient du mal à générer de la chaleur pour faire fonctionner les pneus dans la fenêtre de fonctionnement. Max et Checo n’étaient pas épargnés, mais Max a bien travaillé pour se faire une avance de dix secondes."
Lorsqu’on lui a demandé de préciser si un oiseau était logé dans l’écope de frein de Verstappen, Horner a répondu : "Le plus grand moment qu’il a eu a été de toucher un oiseau, il a fait la moitié de la course dans l’écope de frein avant droit. Il y avait les restes d’un oiseau. Mais ça a été OK malgré tout. Une grosse frayeur tout de même pour les températures de frein."
Horner n’attendait pas beaucoup mieux en course de Pérez, qui s’élançait 12e et a terminé sixième : "Il était hors de position et ce n’était pas simple de dépasser comme on l’a vu. Il a fait au maximum avec sa position de départ, il a fait un très bon meilleur tour à la fin en pneus tendres, mais c’était surtout une remontée après la qualification."