Comme en France, la F1, en Grande-Bretagne, n’est plus diffusée gratuitement, mais via une chaîne payante. De ce fait, les audiences absolues sont en chute libre. Alors qu’en 2008, 8,9 millions de Britanniques avaient assisté au sacre de Lewis Hamilton au Grand Prix du Brésil, l’an dernier, seuls 1,28 millions l’ont vu remporter son cinquième titre mondial…
« Je ne connaissais pas ces chiffres » a reconnu le pilote Mercedes dans le paddock de Barcelone.
« Cela semble terrible du point de vue du business, ce n’est définitivement pas sympathique. Je me rappelle, quand j’étais enfant, je regardais la BBC et je regardais ‘Grand Prix’, c’était incroyable. »
Le pilote Mercedes estime ainsi que Liberty Media fait plutôt fausse route en privilégiant les diffuseurs payants sur les gratuits.
« Je ne comprends la situation actuelle au sujet des droits TV et des chaînes payantes, ce n’est pas mon travail d’arriver avec des réponses sur ce sujet. Mais je suis vraiment conscient que cela coûte très cher, de nos jours, aux gens, avec tout ce que devez payer, l’assurance, etc., à la fin du mois… et par-dessus le marché, vous devriez payer la TV, puis payer pour un abonnement TV… c’est ridicule. »
« Donc je peux le comprendre. Je suis assez sûr que ce nombre ne va pas évoluer parce que la situation économique est difficile pour tout le monde. »
« C’est dommage que les fans ne puissent plus regarder beaucoup de F1 à la TV, parce que plus vous avez de personnes sur un Grand Prix, plus l’ambiance est géniale… ce sont les fans qui font exister ce sport. Donc plus vous les éloignez ou les bloquez de ce sport, plus la situation du business va s’empirer pour les gens qui le possèdent [Liberty Media]. »
« Mais de nouveau, ce n’est pas un sujet qui me concerne. Quand j’arrive sur les circuits, quand je rencontre les fans en Grand Prix, j’essaie juste d’utiliser cette opportunité pour entrer en contact avec eux. »