Romain Grosjean a vécu une course très compliquée en Italie, après avoir été percuté au premier virage, puis avoir fait un tête-à-queue en début de course. Lorsqu’il lui est demandé si cette petite sortie a ruiné sa stratégie, il donne une autre raison.
"Ce qui a ruiné la stratégie, c’est le mec qui m’est rentré dedans au premier virage" s’agace le Français au micro de Canal+. "Je ne sais pas qui c’était, mais ça a soulevé la voiture, ça m’a mis en mode anti-calage, il a fallu que je remette à zéro, que je reprenne les vitesses et que je passe par les ralentisseurs en polystyrène de la chicane."
La suite de la course n’était que peine perdue : "On a essayé d’attaquer pour revenir, et autant la voiture se comportait bien vendredi, autant là ça n’allait pas du tout. "Est-ce que c’était le contact du premier virage qui a fait des dégâts ?"
"On n’avait pas de sous-virage, on a du se battre avec le train arrière pendant toute la course, j’ai fini avec tous les outils pour essayer de donner du sous virage, on s’est même arrêtés pour enlever de l’aileron avant. Mais le challenge, ce n’était pas de piloter contre les autres aujourd’hui", c’était de rester sur la piste."
Il tient toutefois à féliciter le héros du jour, Charles Leclerc, qui a triomphé sur les terres de Ferrari : "C’est top, bravo Charles, il fait un super boulot. Il est là il tient la Scuderia sur ses épaules pour le moment et c’est beau à voir."