Retiré des paddocks, Nico Hülkenberg continue tout de même d’ambitionner un retour dans la discipline reine dès que possible.
La volonté de Liberty Media de rapprocher les performances sur le plateau rendrait d’autant plus attirante la perspective d’un retour en F1, même en milieu de grille, si toutes les équipes sont capables d’être plus compétitives.
C’est pourquoi Nico Hülkenberg suit avec attention les évolutions en cours (abaissement des budgets plafonnés…) qui permettront ce nivellement des performances… si du moins assez d’équipes survivent à la crise du coronavirus.
« C’est évidemment un choc réel et beaucoup d’industries et d’entreprises sont en difficulté » confie l’Allemand à CNN.
« Et je pense qu’il y aura des conséquences. Mais je pense aussi que c’est l’opportunité pour la F1 de changer certaines choses, s’agissant des budgets et de certains types de règlements. Je vois donc cela aussi comme une opportunité et j’espère que de bonnes réponses se présenteront - et j’espère aussi que tout le monde survivra à cela et que nous pourrons recourir comme il se doit après cela. »
« Le sport cherche à réduire les coûts à la suite de la pandémie de coronavirus. Un budget plafond est un très bon moyen de rapprocher les performances de tout le monde à l’avenir. Je pense qu’une fois que ce sera mis en place, l’effet ne sera pas immédiat, car les meilleures équipes auront encore un certain avantage qu’elles pourront conserver pendant un certain temps. Mais il s’agit simplement de rendre les règles du jeu plus équitables et plus justes. »
Ainsi pour Nico Hülkenberg, il ne faut pas perdre de vue que la F1 n’est pas un championnat pour les constructeurs, les ingénieurs ou les pilotes : c’est un championnat pour les fans, et c’est pourquoi le spectacle doit primer à tous les étages.
« La course, c’est la course, mais bien sûr, c’est du divertissement et les courses doivent être vraiment divertissantes. Nous avons eu des courses marquantes comme celle de Hockenheim l’année dernière. »
« C’était spectaculaire. Des combats de partout, vous ne saviez pas lequel regarder en premier. Et il y en a eu plusieurs, de ce genre de courses divertissantes. Et puis parfois vous aviez des courses vraiment ennuyeuses. »
« Il nous faut donc juste de bonnes courses moyennes qui sont divertissantes à regarder tout le temps, beaucoup de courses serrées, roue contre roue, et puis je pense que naturellement le sport deviendra plus attrayant parce que les gens aiment regarder ça, ils aiment nous regarder nous battre autant que nous le faisons aussi. »