C’est donc officiel, Alexander Albon a prolongé son contrat avec Williams F1, de plusieurs années (la durée précise n’a pas été divulguée).
C’est un gage de confiance du Thaïlandais envers son équipe actuelle : il sera prêt à affronter la nouvelle règlementation technique, à partir de 2026, avec l’équipe de Grove. Et ce, malgré les déboires actuels.
James Vowles est donc très reconnaissant envers son pilote, dont la courbe de popularité est pourtant haute dans le paddock. Alexander Albon était sans doute courtisé par d’autres équipes, mais a privilégié la continuité.
Vowles a donc voulu adresser un message fort à Alexander Albon : il veut faire de lui un champion du monde. Rien que ça.
« Je veux te développer une voiture capable de gagner des championnats » a déclaré Vowles à Albon, qui était à ses côtés lors d’un échange filmé par l’équipe.
« Notre équipe veut aussi développer cette voiture. C’est un objectif sérieux. Cela peut paraître banal ou superficiel de le dire comme ça, mais c’est un objectif sérieux. De plus, je ressens une responsabilité personnelle envers toi. Ta carrière est à son apogée. Elle durera un certain temps, mais tu es à ton meilleur. Tu es en train l’atteindre, ton pic de forme. C’est aussi simple que cela. »
« Ma responsabilité est de te donner le meilleur package possible pendant que tu es là. C’est ce que j’aime dans ce voyage de plusieurs années. C’est parce qu’il ne s’agit plus de l’instant présent. Il s’agit de savoir comment se mettre sur tes épaules, marcher avec fierté et te donner toutes les chances. »
« C’est un énorme vote de confiance pour l’équipe. Vous avez vu la réaction (des membres de l’équipe). C’est bien. C’est une meilleure réaction que lorsque je suis arrivé ! » plaisante James Vowles.
Albon est fier de la confiance placée en lui
Alexander Albon a évidemment réagi avec reconnaissance à cette véritable déclaration d’amour de son directeur d’écurie !
« Je l’ai vue cette réaction de confiance, vraiment. »
« Je sais que nous n’avons signé qu’il y a peu de temps. Dans ce processus, j’ai essayé d’utiliser ma signature comme un boost pour tout le monde, pour essayer de motiver tout le monde, pour voir que les choses changent, et pour vraiment réaliser que j’espère. Le fait que je croie en cette équipe, pour tout le monde à l’usine, est une raison en soi de réaliser que nous pouvons tous y arriver. J’espère pouvoir rassurer tout le monde en leur disant que je crois en cette aventure et que vous devriez en faire autant. »
Mais alors que Williams F1 n’a toujours pas marqué de points cette année, comment Albon a-t-il fait pour maintenir toute sa confiance à James Vowles ?
« Je crois à ce voyage. »
« C’est de cela qu’il s’agit. Je pense que l’ouverture et l’honnêteté de notre situation, même dans le présent… nous n’avons jamais essayé de dire que c’était mieux que ce que c’était. Nous n’avons pas arrêté de travailler. C’était la volonté des gens qui étaient dans l’usine et qui voulaient que les choses changent. Nous avions le sentiment que nous allions toujours dans la bonne direction. Depuis un an et demi, deux ans maintenant, nous observons tous le même type de trajectoire. »
« Quand on regarde les résultats du début de saison, on se dit que c’est injuste d’en être là (avec 0 point) parce que j’ai l’impression qu’il y a tellement de choses qui se sont bien passées. Je pense que le terme « injuste » n’est pas très approprié, car il s’agit de course. En fin de compte, c’est une question de résultats, mais j’ai l’impression que les fondations de cette équipe se sont tellement améliorées et que nous ne cessons de les faire évoluer. J’ai l’impression qu’il y a maintenant beaucoup de place pour notre croissance, alors que je n’avais pas l’impression que c’était nécessairement le cas quand je suis arrivé. »
Alexander Albon a signé entre Miami et hier son contrat avec Williams F1... et a dû pour cela interrompre momentanément ses vacances aux iles Caïmans, avec sa petite amie, pour faire un crochet par le bureau !
« J’étais dans une voiture en route pour embrasser des raies dans l’eau. Je suis allé d’abord embrasser une raie, mais nous voulions signer le jour même. Le décalage horaire étant de sept ou huit heures, nous avons dû nous arrêter rapidement au bureau. Je ne sais pas si le papier est arrivé détrempé ! »
« Certains signes indiquaient que tu venais de sortir de l’eau » plaisante James Vowles.