Les pneus Pirelli ont été victime d’une importante dégradation ce vendredi à Silverstone, durant les deux séances d’essais libres. Chez Renault, on a tenté de voir les capacités des gommes mais le directeur exécutif, Marcin Budkowski, admet que l’équipe a pratiquement pris des risques.
"Il a été question de savoir jusqu’où on osait aller avec" avoue Budkowski.
De son côté, Sebastian Vettel a donné un chiffre concernant les pneus tendres : "Pour nous, c’était sept tours. Ensuite, il n’en restait rien."
Dans l’autre Ferrari, Charles Leclerc a rencontré les mêmes problèmes : "J’avais énormément de dégradation, de graining et de cloques sur le pneu avant gauche."
Mario Isola, directeur de Pirelli en F1, se veut rassurant et pense que la dégradation va devenir moins importante au fil du week-end : "A Barcelone, durant les essais en 2017, nous avions le même problème avec le nouvel asphalte."