Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, assure que les ’vibreurs saucisses’ sont parfaits pour la Formule 1, la Formule 2 et la Formule 3, en dépit de la blessure contractée par Sean Gelael ce week-end en F2.
On a vu plusieurs pilotes escalader ces hauts vibreurs jaunes placés notamment à l’intérieur de la dernière chicane du circuit espagnol, mais le pilote DAMS a décolé sur l’un d’entre eux, a atterri lourdement et s’est brisé une vertèbre.
Cela fait suite à l’accident d’Alex Peroni l’an dernier à Monza, où la F3 de l’Australien avait décollé sur un de ces vibreurs et atterri sur la pile de pneus et dans la clôture. Mais la direction de course valide ces dispositifs.
"Ils sont totalement prêts à l’utilisation et sécuritaires, selon la perspective de la FIA" a déclaré Masi. "La sécurité est une chose que nous évaluons continuellement, le design des circuits, les solutions, ce genre de choses."
"Ce n’est pas différent de toute autre situation et nous devrons regarder les détails de l’incident, avec notre département sécurité, nous rassemblerons les images et les données disponibles et nous ferons des changements si c’est nécessaire."
Masi explique comment la FIA fait évoluer ses circuits et comment elle les analyse : "Il y a une inspection de la piste, un rapport sur les conditions après chaque événement, et des recommandations faites pour l’événement de l’année suivante."
"On voit des changements apparaître sur les circuits d’année en année, certains sont publics à la télé et sur les graphiques de F1 Group, et ils montrent ces évolutions qui sont purement axées sur la sécurité. La sécurité est quelque chose qui ne s’arrête jamais."
Pour la prochaine course à Spa-Francorchamps, seule la seconde voie des stands, où se trouve le paddock de la F2 et de la F3, a évolué, confirme Masi.