Un élan semble se former alors que la France vise à revenir au calendrier de la Formule 1.
Le Paul Ricard a perdu sa place dans le calendrier au milieu des pertes croissantes du promoteur désormais dissous - mais il y avait beaucoup de signes de vie dans les coulisses du paddock de Monaco le week-end dernier.
Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a rencontré non seulement le patron de la Fédération française du sport automobile Nicolas Deschaux, mais aussi le nouveau président du Paul Ricard, Jean Alesi.
Eric Boullier, ancien patron d’équipe de F1 et qui était en charge du groupement d’intérêt public du GP de France, était également présent pour les réunions.
"J’ai une amitié assez forte avec Stefano Domenicali," confie Alesi.
"Je lui ai demandé si nous pouvions reparler de refaire un GP de France ou pas, et il a dit ’bien sûr’. Pour lui, il n’y a pas de problème."
"Il appartient maintenant aux institutions politiques françaises de créer la volonté nationale nécessaire pour une course de Formule 1. La volonté de Stefano est de parler à ces grandes institutions françaises, c’est-à-dire au président de la République, Emmanuel Macron. Le meeting a été génial car on m’a dit ’oui Jean, tu peux y aller’ donc je vais essayer d’avoir les contacts nécessaires."
Monté sur le podium hier à Monaco, Esteban Ocon espère que les rencontres aboutiront à la réintégration de la France au calendrier.
"Ce n’est pas normal que nous n’ayons pas de GP de France en ce moment. J’espère qu’ensemble, nous trouverons une solution pour le ramener au calendrier. Il y a des discussions et nous verrons où elles nous mèneront. Mais plus il y a de poids derrière, plus on réussira à ramener le Grand Prix."
"Stefano en parle beaucoup dans la presse et je lui en parle de temps en temps. C’est déjà dans les journaux. Nous devons trouver un moyen de le faire."