La FIA a suivi les équipes et les pilotes cette saison en les pénalisant beaucoup moins souvent en course en cas de petits incidents ou même accrochages.
Selon le directeur de course, Michael Masi le monde de la F1 a bien adopté cette approche du ’Let them race’, qui avait été initiée par Charlie Whiting, avant son décès brutal juste avant le premier Grand Prix à Melbourne.
Les critiques sur les commissaires sportifs se sont concentrées à nouveau sur le manque de constance dans les jugements, lorsqu’une enquête devait donner lieu à des sanctions.
"Les gens oublient souvent que nous avons tous mis en place dès la 2e course de la saison, à Bahreïn, des règles communes pour savoir ce que les pilotes avaient le droit de faire ou non. Tout le monde a été impliqué, ce n’est pas que la FIA. Ce sont aussi les patrons d’équipe et les pilotes. Les décisions prises par les commissaires découlent de cette réunion."
Masi promet toutefois des ajustements et même plus de libertés, grâce aux discussions qui seront menées cet hiver.
"C’est un processus en cours. Nous aurons en effet d’autres réunions à ce sujet pendant l’intersaison. Nous parlerons ensuite aux équipes de nos plans au moment des essais hivernaux (à Barcelone)."
L’Asutralien s’engage aussi à revoir l’efficacité des zones DRS pour 2020. La panne de l’activation du DRS lors des premiers tours de la course à Abu Dhabi a presque été salué unanimement.
"Nous allons voir où les effets du DRS sont trop importants, où ils ont été trop faibles. Quand les dépassements ont été un peu trop faciles ou trop difficiles."