La Formule 1 devra s’adapter au mieux au nouveau monde créé par la crise sanitaire du Covid-19, lorsqu’elle pourra reprendre. Et cela passe par l’expérimentation de nouveaux formats de week-ends de course.
Bien entendu, on parle déjà d’organiser des Grands Prix sur deux jours au lieu de trois (en termes de roulage) mais il faut peut-être penser à être encore plus innovant ou créatif à l’intérieur même de ces deux jours selon Zak Brown, le patron de McLaren.
"Je ne pense que nous allons beaucoup apprendre quand nous reprendrons la compétition. Il y aura probablement des courses sur deux jours mais peut-être aussi des changements de format," explique l’Américain.
"Je pense que cela nous donne la possibilité, le devoir même d’explorer un peu et peut-être qu’on ressortira de cette saison en se disant que deux jours ça fait sens. Peut-être que des qualifications le dimanche matin, ça fait sens. Ou avoir une séance libre en moins."
"Quoique nous testions, je pense que nous devons expérimenter des choses quand nous débuterons cette saison. Et nous apprendrons des choses qui feront plaisir aux fans tout en rendant notre travail plus facile."
Brown s’attend déjà un calendrier très chamboulé par la FOM et la FIA mais les équipes veulent être prêtes et font toujours confiance à Ross Brawn, Chase Carey et Jean Todt pour mettre en place quelque chose de "réalisable".
"Ça ne sera pas facile, mais je pense que nous nous trouvons tous en ce moment dans notre vie à faire des choses que nous n’aurions jamais pensé faisables. Il n’y a aucune crainte selon moi que Ross et son équipe nous lancent dans un calendrier qui ne soit pas réalisable."
"Je pense que nous aurons besoin d’être de retour à l’usine quatre ou cinq semaines avant la première course, et produire beaucoup de pièces de rechange et des choses de cette nature, pour ensuite enchaîner. Nous devons y réfléchir."
"Mais je pense que des enchaînements de trois semaines de courses, une semaine de repos, et ainsi de suite, tant que nous restons dans des territoires similaires, en Europe puis en Asie, et peut-être en Amérique, puis au Moyen-Orient, je pense que c’est définitivement faisable."