La Formule 1 veut bien faire revivre le défunt Grand Prix d’Allemagne, selon les informations reçues par le directeur du circuit d’Hockenheim, Jorn Teske.
Le sport ne s’est pas rendu en Allemagne depuis 2019, sur ce même circuit. Et avant cela il se tenait une année sur deux ou même en alternance avec le Nurburgring.
"La pression est grande à propos d’un retour du Grand Prix d’Allemagne, donc la Formule 1 nous a approchés et veut parler," explique-t-il.
"Il y a des signes de la part de la F1, peut-être poussée par Mercedes et Audi, qui arrive en F1. Le retour est donc quelque chose de concevable à l’avenir. Mais ce ne sont que des signes. Ni plus ni moins."
Il affirme que "le gros problème" est qu’avec le modèle économique actuel, Hockenheim perdra de l’argent même avec des tribunes pleines de spectateurs.
"On a donc besoin de partenaires et de sponsors qui sont prêts à répartir le risque sur différentes épaules, au cas où nous ne vendrions pas tous les billets. Ce n’est pas possible que tous les acteurs veuillent gagner de l’argent en Formule 1, à l’exception du circuit."
Cependant, il admet que tout soutien en Allemagne s’est estompé à cause des hommes politiques.
"Cela m’énerve car un week-end de Formule 1 crée également beaucoup de valeur. L’arrivée d’Audi dans le sport en 2026 donne un peu d’espoir. Cela pourrait ranimer les débats."
Nico Hulkenberg, pilote Haas F1, admet qu’un retour à Hockenheim ou au Nurburgring serait une bonne chose.
"Bien sûr, c’est dommage que la F1 soit éloignée de l’Allemagne en ce moment. Aujourd’hui, dans mon pays, les belles voitures sont désormais plus un monstre que la fierté de notre nation à cause du changement climatique. Et cela a nui au sport automobile."
"Et quand on voit la taille du problème, c’est clair que ça ne va pas changer du jour au lendemain. Mais oui, la Formule 1 doit aussi être active à cet égard. Les carburants durables qui arrivent, soutenus par l’Allemagne, pourrait changer la donne. Audi aussi."