Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, espère de bonnes nouvelles rapidement du côté de l’Allemagne.
Malheureusement, pas du côté du Grand Prix puisque ni Hockenheim, ni le Nurburgring, ne veulent mettre seuls la main à la poche pour organiser à nouveau des courses de F1. Mais c’est bien du côté du groupe Volkswagen, qui a contribué à la base des nouvelles règles pour les moteurs, que l’on attend une annonce avec l’arrivée de Porsche et / ou Audi dans le sport.
"Je pense qu’un mois important nous attend en termes de décision du côté du Groupe Volkswagen. Ce serait formidable de commenter plus, mais je ne peux pas parler au nom de VW. J’ai fait partie de cette entreprise incroyable quelques années et je sais à quel point ils travaillent dur pour l’avenir."
"Notre essence durable, que nous souhaitons utiliser en parallèle de nouvelles motorisations hybrides à plus forte proportion d’électricité, peut ouvrir une seconde voie aux côtés de l’électromobilité. Et cela ne s’applique pas seulement au groupe Volkswagen, mais à tous les constructeurs automobiles."
"En ce qui concerne Volkswagen, cependant, j’espère qu’ils prendront une décision bientôt. C’était formidable qu’ils soient impliqués dans le développement des nouvelles règles. À eux maintenant de franchir la dernière étape (l’annonce)."
Deux constructeurs allemands en F1, peut-être trois, de quoi relancer le Grand Prix d’Allemagne ?
"J’espère que cela pourra être un élément supplémentaire et positif. Mais nous avons déjà des Mercedes qui ont remporté le titre de champion du monde des constructeurs et qui dominent la Formule 1 depuis 2014. Huit titres constructeurs d’affilée, personne n’y est parvenu auparavant. Une grande réussite. Mais tout ce qui augmente l’intérêt des Allemands est le bienvenu."
"Et croyez-moi : je suis déçu et aussi triste que nous n’ayons pas de Grand Prix d’Allemagne pour le moment. Malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à réintégrer le calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera à l’avenir."
Quelle est la raison de ce désamour, pour lui qui a vécu des courses à guichets fermés à Hockenheim lorsque Michael Schumacher était chez Ferrari ?
"Exactement, et je n’oublierai jamais ce bon vieux temps. Les Allemands sont des passionnés de sport automobile, l’ambiance au Nürburgring et à Hockenheim a toujours été fantastique. Compte tenu de cet intérêt, je pense que ce n’est pas la bonne réponse à donner pour le moment. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aimerais parler aux promoteurs et autres parties intéressées en Allemagne au début de 2022. Ce devrait être une discussion ouverte pour sonder comment la Formule 1 peut revenir en Allemagne. Et j’y participerai activement."
L’Allemagne ne subventionne pas une course de Formule 1 comme le font les États du Moyen-Orient, par exemple...
"Mais cela peut aussi fonctionner différemment. Zandvoort n’est pas très loin de l’Allemagne. Il y a là-bas un organisateur privé qui a vendu des billets trois ans à l’avance - grâce bien sûr à Max Verstappen. Si j’avais quelque chose à dire en Allemagne, j’investirais dans des pilotes. Même si le pays est déjà bien positionné. Avec Seb (Vettel), il y a un quadruple champion du monde et un pilote incroyablement talentueux. Vous avez Mick Schumacher, qui est au début d’une carrière prometteuse. Et il ne s’agit pas non plus d’argent. La liquidité est là. Il s’agit de ramener l’intérêt que l’Allemagne devrait avoir pour la Formule 1. Pour moi c’est une priorité."