C’est un fait, la F1 est de plus en plus populaire, en particulier chez les femmes et chez les jeunes. La stratégie digitale de Liberty Media, sur les réseaux sociaux, ou avec Drive to Survive, est presque triomphale à lire les chiffres d’audience et les affluences sur les circuits.
Les pilotes ont-ils vu d’ailleurs leur base de fans se rajeunir ?
« Le business est en croissance » commente Lewis Hamilton à ce sujet.
« Donc oui, c’est bon pour le sport. Je pense que c’est dû à l’excellent travail que Liberty fait pour le sport. L’accès, bien sûr est facilité, nous savons que Netflix a eu un grand effet, mais les médias sociaux aussi, je pense que les jeunes sont sur TikTok, toutes ces sortes de choses. Il y a donc beaucoup plus de spectateurs. »
Si Tintin séduisait de 7 à 77 ans, Lewis Hamilton a des fans qui sont eux âgés de 5 à 106 ans, raconte-t-il.
« Les enfants adorent les voitures et c’est le sport le plus cool qui soit. Donc, ce n’était qu’une question de temps, à un moment donné, pour que cela prenne cette direction. Et c’est génial. Je vois des fans de tous âges qui viennent me rendre visite, ou qui m’envoient des lettres. J’ai littéralement des bébés avec leurs petites tenues de bébé Mercedes... et je vois des personnes de 5 ans à 106 ans qui me soutiennent. »
« Il y a encore une bonne vieille génération qui est toujours super amoureuse de ce sport. Évidemment, ils l’ont regardé toute leur vie. Et c’est génial. »
Fernando Alonso, tout quadragénaire qu’il est, le constate aussi : sa base de fans est de plus en plus nombreuse et de plus en plus jeune.
« Oui, je suis d’accord avec Lewis. Nous avons plus accès à tout maintenant, par rapport au passé. Je pense que nous avons toujours suivi la Formule 1, et même quand nous étions enfants, et que nous courrions en karting, nous regardions toujours la télévision et Ayrton Senna et toutes nos idoles. Mais il était très difficile d’obtenir plus d’informations sur la Formule 1, il fallait juste avoir le bon pays pour regarder la Formule 1. En Espagne, par exemple, nous n’avions aucune couverture TV. Il fallait donc trouver RTL ou un satellite pour suivre la Formule 1. »
« Il n’y avait pas de médias sociaux, donc on n’était pas informé de ce qui se passait. Et il n’y avait pas d’activations marketing par l’équipe, les sponsors, le promoteur maintenant avec Liberty Media, l’excellent travail que Stefano et Liberty Media font. »
« Je veux dire que tout le monde peut plus ou moins suivre la Formule 1 maintenant parce qu’il y a beaucoup d’accès et que c’est beaucoup plus ouvert. Cela attire de plus en plus de fans dans le sport et c’est très bien ainsi. »