La Formule 1 n’a pas voulu diffuser de calendrier provisoire pour 2023 avant la pause estivale. Et pour cause, il est encore loin d’être bouclé.
Plusieurs courses européennes sont arrivées en fin de contrat et leur sort n’est toujours pas connu. Il y a notamment la France, la Belgique et Monaco, alors que de nouvelles courses arrivent comme le Qatar (de manière pérenne) et la Chine.
Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a été pressé de donner quelques nouvelles aux investisseurs de Liberty Media.
"Nous reviendrons vers vous au début octobre, en raison du processus à suivre bien sûr, avec l’approbation du Conseil Mondial de notre calendrier en premier lieu."
"Bien sûr, il y a des discussions pour s’assurer que le calendrier soit robuste, cela suit aussi le fait que nous aimerions avoir un bon flux en termes d’efficacité dans nos déplacements à travers le monde, compte tenu des besoins d’un calendrier à étaler à partir de mars à novembre."
"Concernant les courses européenne, le choix entre les courses en Europe et hors d’Europe a un effet sur les revenus," admet l’Italien.
"Mais l’essentiel est d’avoir un calendrier passionnant, la demande est très, très forte, et c’est notre responsabilité de mettre en place un calendrier qui soit convenable pour nos parties prenantes, majoritairement européennes, mais aussi capable de répondre à la demande de nous voir un peu plus autour du monde."
Domenicali conclut avec une phrase qui fera plaisir aux investisseurs mais certainement peur aux Européens qui ont peur de perdre la Belgique ou la France.
"Nous sommes en train de finaliser tous les détails, et il est certain que les contrats signés rapporteront plus que cette année. Ça c’est sûr."