Les caméras de Netflix avaient déjà été aperçues dans les paddocks confinés de la F1, et c’est désormais officiel : il y aura bien une troisième saison de « Drive to Survive », la série à succès qui a rendu la F1 plus populaire, notamment aux États-Unis.
Les restrictions d’accès dues au coronavirus ont bien sûr eu pour conséquence de réduire la taille des équipes de Netflix. Mais compte tenu de l’impact commercial de la série, la FOM a tenu à accorder des pass aux membres de l’équipe.
Chase Carey a été heureux de confirmer cette nouvelle aux investisseurs, dans une réunion dédiée.
« Après les bons résultats des deux premières saisons de Drive to Survive de Netflix, les équipes de tournage sont déjà à l’œuvre pour le tournage de la troisième saison. »
Lors de la première course en Autriche, McLaren et Red Bull auraient été suivies par Netflix. Il semble que Nico Hülkenberg ait été aussi au centre de l’attention des caméras lors des deux derniers Grands Prix.
La F1 poursuit en parallèle son développement sur le numérique, notamment avec YouTube, poursuit Chase Carey.
« Nous nous sommes également associés à YouTube pour retransmettre en direct le Grand Prix de l’Eifel au Nurburgring en Allemagne. C’est la première fois que les fans de certains pays européens pourront suivre gratuitement tout le week-end du Grand Prix sur la chaîne de Formule 1 de YouTube. »
Le développement de F1 TV Pro, le service de la FOM, devrait aussi et enfin se poursuivre, qualitativement et géographiquement...
« Pour moi, le plus important pour F1 TV Pro, au-delà de la qualité - nous avons eu un pépin lors de la toute première course, mais cela a bien fonctionné depuis et nous avons le sentiment de continuer à y parvenir avec le produit - est d’élargir son accès aux consommateurs. »
« C’est pourquoi, dans un certain nombre de pays, nous le considérons davantage comme un partenariat et nous essayons de trouver des moyens d’améliorer l’expérience d’un partenaire/client de la télévision traditionnelle, avec un produit qui s’adresse à un véritable passionné. C’est donc cette expérience supplémentaire et ce travail avec nos partenaires qui nous permettent de nous développer et de partager le succès. Nous avons certainement eu plus de discussions sur ce point. »
« Il y a des endroits où le service opère, et d’autres pays, nous continuons certainement à l’exploiter davantage comme une alternative autonome à la télévision traditionnelle. »
« Il est certain que le côté numérique de notre monde continue, à bien des égards et de manière positive, à faire exploser l’engagement des téléspectateurs, les produits que nous mettons sur le marché. Il semble que l’appétit pour le numérique soit sans fin. Nous cherchons simplement à continuer à trouver des moyens de l’améliorer et de le développer. »