Dans les quelques jours entre les tests de pré-saison et la course d’ouverture de la saison sur le même circuit de Bahreïn, il est difficile encore de prédire l’ordre hiérarchique probable entre les équipes de Formule 1.
Une seule certitude semblait cependant se dégager des trois jours d’essais à Sakhir : Red Bull continue à mener la danse. La position de Ferrari, elle, est moins claire.
Alex Wurz, président de l’Association des pilotes de Grand Prix (GPDA) et ancien pilote de Formule 1, pense que Ferrari a l’air "semblable à l’année dernière".
"Ils peuvent se rapprocher sur un seul tour, mais il y a trop de dégradation sur les pneus en longs relais. Cela pourrait être leur point faible. Mais sur des pistes avec un asphalte moins rugueux, moins de sous-virage, ils pourraient ennuyer Red Bull."
Charles Leclerc l’admet aussi : "Red Bull semble avoir une petite avance mais ce n’est pas aussi net que tout le monde le dit je crois. Si nous parvenons à obtenir les réglages dans la plage parfaite, nous pouvons gagner."
Quant à savoir où se situe Mercedes F1, "c’est le plus difficile à évaluer" reprend Wurz.
"Les enregistrements télévisés ont montré que la voiture ne roule pas comme si elle était sur des rails. Il y a des problèmes avec l’arrière. Peut-être qu’ils roulaient aussi avec des réglages moteur très conservateurs car il y avait peu de vitesse de pointe."
"Mais je ne pense pas que trop de bluff vous fasse du bien, et ils le savent. Je pense qu’ils sont un peu en retard sur Ferrari."
Ce sur quoi Wurz est clair, c’est qu’Aston Martin a fait le plus grand bond en avant par rapport à toute autre équipe.
"Les longs relais étaient prometteurs - je les vois au sommet du peloton de chasse. C’est le contraire avec McLaren. Ils ont fait le plus grand pas en arrière. Je vois chez eux une voiture avec trop de traînée."