La saison de Formule 1 2022 s’ouvrira à Bahreïn avec le premier des 6 événements sprint, qui devraient d’ailleurs récompenser plus de pilotes avec des points que cette année.
Les plans visant à étendre le concept de course sprint à un plus grand nombre de courses la saison prochaine ont été révélés aux équipes par la F1 lors d’une réunion à Djeddah dans la journée d’hier.
La F1 a déjà l’intention de s’assurer que le pilote qui finit 1er de la qualification classique le vendredi soit bien désigné comme le détenteur de "la pole" pour le week-end. Cela faisait suite à de vives critiques quant au fait que la grille du Grand Prix décidée par la course de samedi.
Mais si la qualification du vendredi doit décider de la grille du dimanche, il faut donc donner plus d’intérêt au sprint. Ainsi, les équipes ont également été informées des plans visant à étendre les points donnés dans les courses sprint au-delà des trois premiers. Combien en seront donnés en 2022 ? Cela reste à déterminer, la possibilité de récompenser les 10 premiers, comme dans un Grand Prix, aurait été discutée.
Six manches du calendrier de l’année prochaine organiseront des courses sprint. Il s’agirait donc de la course d’ouverture à Bahreïn, du week-end du Grand Prix d’Émilie-Romagne à Imola, du Grand Prix du Canada à Montréal, du Grand Prix d’Autriche au Red Bull Ring, du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort et – comme cette année – le Grand Prix de Sao Paulo à Interlagos.
Après que les équipes ont exprimé des réserves sur les courses de qualification sprint en 2021 et l’impact potentiel sur les coûts en vertu des restrictions de plafond budgétaire nouvellement introduites, la F1 a informé les équipes qu’elles recevraient jusqu’à 500 000 dollars en compensation des dommages causés à leurs voitures dans les courses sprint pour chacun des six week-ends de course qui en incluent un. Soit un maximum de 3 millions de dollars par an en plus du budget plafonné.