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La F1 en absurdie ! La FIA reconnaît que la pénalité de Räikkönen est un non-sens…

Michael Masi n’a pas répondu aux appels radio d’Alfa

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Quel dommage pour Kimi Räikkönen ! 9e au drapeau à damiers, le Finlandais d’Alfa Romeo a été pénalisé de 30 secondes (ce qui le fait largement sortir des points), pour un incident ayant eu lieu en milieu de course.

Que s’est-il passé ? L’Alfa Romeo est partie en tête-à-queue derrière la voiture de sécurité (après l’incident Valtteri Bottas-George Russell) alors que la course allait reprendre sur départ lancé.

En réalité, Kimi aurait pu regagner sa place sans être pénalisé car les lumières de la Safety Car étaient alors éteintes, et on se situait alors dans une période intermédiaire, comparable aux tours de chauffe (Leclerc, parti en tête-à-queue en tour de chauffe, a pu regagner sa place ce même dimanche).

L’incident tourne alors au bizarre : Alfa a intimé l’ordre à son pilote de rester à l’arrière du peloton, enclenchant le processus qui aboutirait à une pénalité de 30 secondes (stop-and-go si la décision avait pu être prise avant).

En clair, comme l’explique la FIA, Kimi Räikkönen a été pénalisé parce qu’il n’a pas repris sa place en restant prudent ! Un vrai paradoxe…

« Les commissaires ont entendu le pilote de la voiture 7 (Kimi Raikkonen) et le représentant de l’équipe et ont examiné plusieurs angles de preuves vidéo, de télémétrie et de radio d’équipe. »

« Dans le tour précédant le redémarrage après la suspension de la course, Raikkonen a fait un tête-à-queue au virage 3. L’article 42.6 indique que le pilote peut reprendre sa position, à condition qu’il le fasse avant la première ligne de voiture de sécurité (SC1). »

« Dans un premier temps, l’équipe lui a demandé de le faire, puis lui a dit de conserver sa position. L’article 42.6 indique alors que si un pilote ne reprend pas sa position, il doit entrer dans la voie des stands et ne peut rejoindre la course que lorsque tout le peloton a passé la sortie des stands. »

« L’article 42.12 indique que lors d’un départ lancé, une fois que les lumières de la voiture de sécurité s’allument, ’Aucun pilote ne peut dépasser une autre voiture sur la piste avant d’avoir passé la Ligne de voiture de sécurité...’. »

« Dans ce cas, le pilote a rattrapé les voitures qui le précédaient entre les virages 13 et 14, mais la voiture de sécurité a éteint ses feux aux environs du virage 10. Cela semble être une instruction contradictoire et l’équipe a demandé au pilote de ne pas reprendre sa position, craignant que cela ne crée un problème de sécurité sur le mouillé. »

Le comble pour Alfa Romeo est que l’équipe a bien contacté Michael Masi, le directeur de course de la FIA, pour demander des précisions à chaud. Mais celui-ci n’était pas disponible !

« Ils ont contacté par radio le directeur de course, mais il n’y avait pas de temps pour une réponse entre leur appel et le redémarrage. »

Fait très rare pour être noté : la FIA reconnaît elle-même cette absurdité réglementaire. Car tandis qu’un pilote est pénalisé s’il ne reprend pas sa place (après un tête-à-queue ou autres) durant le tour de chauffe et ce même sous voiture de sécurité avant un départ lancé (et s’il ne repasse pas par la pitlane), au contraire, un pilote est pénalisé s’il récupère sa place sous voiture de sécurité. Sergio Pérez fut par exemple pénalisé à Imola (10 secondes) ce même dimanche pour avoir repris sa place sur Charles Leclerc sous voiture de sécurité (mais rappelons que les lumières étaient éteintes trois virages trop tard pour Kimi Räikkönen).

Contradiction que les commissaires notent eux-mêmes dans leur document !

Mais la FIA se défausse enfin : les commissaires n’ont pas eu le choix pour appliquer une décision qui semble absurde, mais qui est aussi employée dans d’autres championnats.

« Les commissaires considèrent comme une contradiction supplémentaire le fait que lorsque les voitures sont derrière la voiture de sécurité, pendant une période de voiture de sécurité, il leur est interdit de se dépasser, mais que lorsqu’elles sont derrière la voiture de sécurité pour un redémarrage, elles y sont autorisées - alors que les raisons du départ lancé sont que les conditions de piste ne permettent pas un départ arrêté. »

« La règle exigeant qu’une voiture entre dans la pitlane si elle ne parvient pas à regagner sa position est cohérente et appliquée avec constante dans plusieurs championnats, figurant dans le Règlement sportif de la Formule 1 de la FIA depuis plusieurs années. »

« La pénalité est une pénalité obligatoire, et donc les commissaires estiment qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’appliquer cette pénalité pour des raisons de cohérence. »

Drôle de pénalité, absence de communication radio de la FIA… ces deux points perdus vont laisser un goût très, très amer dans la bouche de Frédéric Vasseur !

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